Mondial-Bleus : Patrice Evra se livre chez Luis Fernandez, avec qui il a fait la paix

Luis est un grand joueur de l'équipe de France, moi j'espère encore gagner quelque chose avec les Bleus. Il est en avance sur moi.

J'attends cette Coupe du monde avec impatience, je ne le cache pas. Notamment par rapport au passé.

J'y vais avec une rage tranquille. Je veux aller à ce Mondial comme un enfant de six ans devant le Père Noël.

Si on joue comme au match retour, on peut aller très loin. Je ne parle pas du talent mais du respect du maillot. Un groupe est né après ce match.

C'est énorme ce que les supporters ont fait pour ce match retour. J'ai gagné beaucoup de trophées mais je n'ai jamais eu autant d'émotions. Je les remercie.

Mon problème, c'est que je suis entier. Si je dois dire quelque chose que les gens n'apprécient pas, je le dis quand même. Ce match face à la Biélorussie, le discours, je l'ai fait parce que j'aime mon équipe. Mais je le fais tout le temps avec Manchester.

Quand Didier a repris les rênes, je savais qu'il ne me ferait pas de cadeau. Il est franc. Moi, je joue d'abord pour les Français, après pour l'entraineur qui peut tirer le meilleur de toi-même. Didier a une telle humilité qu'il arrive à te la transmettre, à te donner envie de tout donner pour lui.

J'espère être présent, mais je ne joue jamais avec la peur. Je ne regarde jamais les autres. Si je suis à mon niveau, je sais que je jouerai.

Ferguson, les gens ne se rendent pas compte. C'est un entraîneur très fort psychologiquement, il arrive à tirer le meilleur de toi à chaque match.