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Coupe du monde 2014 - Tim Howard, nouveau recordman du nombre d’arrêts dans un match de Mondial

Bruno Poussard

Mis à jour 02/07/2014 à 09:08 GMT+2

Jamais, au cours d’une rencontre de Coupe du monde, un gardien n’avait effectué quinze arrêts, comme a dû le faire l’Américain Tim Howard dans un huitième de finale complètement fou face à la Belgique (2-1, ap). Récit d’une performance déjà entrée dans l’histoire.

Tim Howard s'interpose devant Kevin Mirallas lors de Belgique-USA (Mondial 2014)

Crédit: Panoramic

Il a commencé son festival à peine la deuxième minute entamée. Après une belle passe de Kévin De Bruyne, Tim Howard n’a pas tremblé au moment de s’interposer devant Divock Origi dès l’entame du dernier huitième de finale de la Coupe du monde entre les Etats-Unis et la Belgique. La première d’une très longue série d’interventions de la part du gardien américain. Décisif dans le temps additionnel de la première période, le joueur d’Everton l’a été de nouveau tout au long de la deuxième mi-temps, pendant laquelle les Diables rouges n’ont fait que pousser pour ouvrir la marque. La prolongation (0-0) est venue leur enseigner que ces efforts étaient vains.
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L'envolée de Tim Howard avec les Etats-Unis contre la Belgique (Mondial 2014)

Crédit: Panoramic

De plus en plus sollicité au fil de la rencontre, Howard s’est même montré de plus en plus impressionnant les minutes défilant, comme sur ce tir croisé de Mirallas (77e), ou cette frappe d’Origi (85e) l’obligeant à sortir de superbes parades. S’il a finalement cédé à deux reprises (devant De Bruyne à la 93e, puis Lukaku, 105e), laissant ainsi la qualification aux Belges, le portier US n’en a pas moins marqué ce huitième de finale de son empreinte. Auteur de onze arrêts en 90 minutes, Howard en a finalement effectué quinze en 120 minutes. Du jamais vu dans une rencontre de Coupe du monde depuis que le statisticien Opta en mesure le contenu (1966).
Dans la lignée des Ochoa, M’Bohli ou Enyeama, déjà auteurs d’énormes performances devant leurs cages pendant ce Mondial, Howard a évidemment été largement félicité pour ce travail exceptionnel. Et, même si cela n’effacera pas sa déception de l’élimination des Eagles, il a été nommé homme du match. Les internautes et certains médias américains, quant à eux, n’ont pas manqué non plus, à leur manière, de lui rendre hommage. Howard termine la soirée en super-héros gravé dans l’histoire de la Coupe du monde. Il y a pire sortie.
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