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Coupe du monde : L'Espagne s'impose de justesse contre l'Iran grâce à Diego Costa (1-0)

Maxime Claudel

Mis à jour 20/06/2018 à 22:17 GMT+2

COUPE DU MONDE 2018 - A l'image du Portugal, l'Espagne a remporté son match du jour dans le groupe B en disposant de l'Iran, mercredi soir, à Kazan (1-0). Mais comme la sélection de Cristiano Ronaldo, les hommes de Fernando Hierro ont souffert pour empocher trois points si importants pour la suite de la compétition. Un unique but chanceux de Diego Costa leur a permis de gagner.

Isco dans les bras de Diego Costa après l'ouverture du score de l'Espagne contre l'Iran.

Crédit: Getty Images

L’Espagne tient sa première victoire dans cette Coupe du monde 2018. Mais elle ne fut pas des plus aisées face à une équipe d’Iran volontaire et aussi déstabilisante devant que solide derrière. Sans maîtrise, la Roja s'impose sur la plus petite des marges grâce au seul but plein de réussite de Diego Costa, son troisième dans la compétition. Suffisant pour revenir à hauteur du Portugal en tête du classement du Groupe B. Mais inquiétant tout de même.
L’Espagne savait sans doute à quel adversaire il avait affaire. L’Iran est une formation difficile à bouger, pleine de caractère et, surtout, hyper disciplinée dans sa capacité à défendre dans une position très basse. Durs sur l’homme, les Iraniens ont joué comme on s’y attendait. En face, les Espagnols, aussi, ont joué comme on s’y attendait : en enchaînant les passes jusqu’à trouver un petit décalage. En première période, la lumière a tardé à s’allumer malgré la générosité d’Isco et les quelques inspirations de David Silva. Il faut dire qu'ils n’étaient pas aidés par un Andres Iniesta en-dedans, un Lucas Vazquez manquant de mordant et un Diego Costa en difficulté techniquement.

Costa, sauveur plein de réussite

Agacés à la pause, les Espagnols ont très vite cherché à accélérer dès l’entame du second acte. Et le salut est arrivé plus vite qu’escompté. Servi plein axe par Iniesta, Diego Costa a été bien chanceux. Alors qu’il voulait tenter une frappe en pivot, le pauvre Ramin Rezaeian a dégagé le ballon sur sa jambe, ballon qui a terminé sa course au fond des filets d’Ali Beiranvand (0-1, 54e). Auparavant, le gardien de l’Iran a dû s’y prendre en deux fois pour repousser une frappe flottante de Sergio Busquets (0-0, 50e) et Karim Ansarifard avait trouvé le petit filet d’un David De Gea encore bien passif ce soir (0-0, 53e). Preuves que la rencontre aurait pu basculer dans l’un ou l’autre des deux camps.
Cette ouverture du score devait libérer la Roja ? Elle a eu l’effet contraire, les Iraniens jouant ensuite crânement leur chance sur leurs rares tentatives. On retiendra notamment les deux têtes de Mehdi Taremi (60e, 82e) et, surtout, le but refusé à Saeid Ezatolahi, hors-jeu d’un souffle sur un coup-franc (0-1, 62e). Sur cette action témoignant de la fébrilité espagnole, les coéquipiers de Sergio Ramos peuvent remercier l’assistance vidéo.
À l’arrivée, l’Espagne s’en sort bien après avoir été bousculée physiquement et mentalement. Moins à l’aise que par le passé, la Roja aborde la dernière rencontre de la phase de groupes avec un petit matelas mais devra s’imposer face à un Maroc déjà éliminé pour ne pas connaître une déconvenue. Car l’Iran s’imagine déjà poser des problèmes au Portugal en affirmant son statut de poil à gratter.
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Diego Costa

Crédit: Getty Images

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