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Coupe du monde : La Belgique a changé son visage offensif et ça détonne

Jean Canesse

Mis à jour 06/07/2018 à 23:35 GMT+2

COUPE DU MONDE - Tout n'a pas été parfait, loin s'en faut, mais le trio De Bruyne-Hazard-Lukaku a fait très mal au Brésil vendredi soir (2-1), en quart de final. Alignés pour la première du Mondial dans ces positions, les trois joueurs offensifs ont été très tranchants. Les Bleus sont prévenus.

Belgium's midfielder Kevin De Bruyne celebrates after scoring his team's second goal

Crédit: Getty Images

Il n'avait pas forcément été le Belge le moins performant du Mondial, mais Dries Mertens a été celui qui a fait les frais du choix tactique opté par Roberto Martinez. Vendredi soir, l'attaquant napolitain a vécu depuis le banc de touche le quart de finale entre les Diables Rouges et le Brésil (1-2), sans jamais entrer en jeu. Et il n'est pas dit que cela change pour la demi-finale contre la France tant le repositionnement de Kevin De Bruyne sur le terrain a souri aux Belges.
Merci Marouane, pourrait d'ailleurs dire ce dernier. Grâce à l'entrée de Red Devil Fellaini au milieu du terrain, le Citizen a retrouvé un poste qu'il affectionne particulièrement : celui de meneur de jeu. Ce rôle lui était déjà attribué depuis le début du Mondial, certes, mais sa présence à côté d'Axel Witsel sur le pré ne lui permettait pas forcément d'avoir un réel impact offensif. Pas celui qu'on lui connaît tout du moins.

Plus proche du but, De Bruyne est plus utile

Aligné en attaquant droit sur le papier avant la rencontre, au sein du "faux 3-4-3" des Belges, De Bruyne a en fait occupé l'axe du terrain la majeure partie du temps. Et s'est régalé dans une zone orpheline de l'excellent Casemiro côté brésilien. En première période, notamment, les remontées de balle du Skyblue ont permis aux Diables rouges de se procurer nombre de contres rapides.
Plus proche du but, De Bruyne s'est logiquement montré plus dangereux, ce qui a certainement été jugé vital pour un match de ce niveau. Passes verticales lumineuses, sens du timing, "KDB" a éclairé le jeu des Belges, faisant également parler son talent avec une frappe limpide pour le 2-0 à la demi-heure de jeu. Dans cette position, l'ancien créateur de Wolfsburg est un incroyable dynamiteur.

Hazard et Lukaku, quel boulot !

L'autre bonne nouvelle pour la Belgique, c'est que son association avec Eden Hazard et Romelu Lukaku fut performante face à la Seleçao vendredi soir. De Bruyne, par exemple, a profité d'une folle percée du second nommé pour inscrire son but, tandis que ses affinités techniques avec le premier ont régulièrement mis à mal la défense auriverde.
Il faut dire que les deux joueurs en question se sont donnés lors de ce quart de finale pour magnifier le collectif belge. Lukaku, plus qu'un renard des surfaces, n'a pas hésité à se montrer à gauche, à droite, au pressing, dans les airs, à multiplier les appels et faire parler sa protection de balle pour épuiser l'arrière-garde sud-américaine. De même, Hazard fut tout simplement imprenable ballon aux pieds, faisant vivre à Fagner (entre autres) un véritable calvaire sur son aile gauche.
L'équipe de France peut déjà analyser avec rigueur ce trio, qui sera peut-être reconduit mardi en demi-finale et qui, en prime, semble encore perfectible. Auteur d'une première période de haute volée, De Bruyne s'est petit à petit éteint au fil de la rencontre et a manqué d'impact quand le Brésil a passé la seconde. De leur côté, Lukaku et Hazard n'ont pas toujours brillé par leur complicité et le premier s'est d'ailleurs montré parfois contrarié sur certaines offensives du meneur de Chelsea. Si Roberto Martinez et son staff gomment les défauts d'ici mardi, les Bleus auront du pain sur la planche.
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