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Griezmann après France - Danemark (0-0) : "Ça ne devait pas être beau à la télé…"

Maxime Dupuis

Mis à jour 26/06/2018 à 20:42 GMT+2

COUPE DU MONDE - Les Bleus ont fait match nul face au Danemark (0-0) que l’histoire du Mondial oubliera rapidement. Antoine Griezmann a reconnu que le spectacle offert avait été proche du néant. Didier Deschamps, lui, n’en fait pas une histoire. D’accord, il a manqué beaucoup à cette équipe remaniée. Mais l’essentiel était ailleurs.

Antoine Griezmann (France) face au Danemark

Crédit: Getty Images

Des fois, on a le fond. D'autres fois, la forme. Parfois, tout. D’autres fois, rien. C'est plus rare mais ça arrive. Et quand c'est le cas, eh bien, c'est indigeste. France - Danemark fut une partie d'un niveau affligeant. Mais pas de quoi gâcher le court voyage retour vers Istra qui attend les Bleus dans la soirée. Pourquoi ? Parce que la France a "réussi" son coup. "L’objectif est atteint. C’était le plus important. Ça n’a pas été un non-match, peut-être sur la fin car les Danois se contentaient du match nul qui leur assurait la qualification, a analysé le sélectionneur de l'équipe de France. On a eu sept occasions, sans trouver la faille. Plus le match avançait, plus le nul leur allait et il ne fallait pas prendre de risques inconsidérés."
La lecture du match par DD est assez douce pour tout le monde. Pour ses joueurs. Pour lui-même. Pour ses choix. Parce qu'il avait décidé de faire tourner. A raison. Malheureusement, les faits lui ont donné tort : "La fraicheur est importante. Certaines équipes n’ont pas pu faire tourner, si ça peut être un plus, tant mieux. Je savais que notre 8e de finale était à Kazan et à 16 heures, dans quatre jours. C’est de la gestion de groupe. Je ne peux pas tous les faire jouer. Il fallait que je mette une équipe qui tienne la route."
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Fans react: ‘Denmark and France are both going to hell’

Crédit: Eurosport

Du positif ? "Il y en a toujours"

Du coup, ses satisfactions se portent avant tout sur ceux qui n'étaient pas sur le pré, mardi. "J’ai fait reposer des joueurs qui avaient disputé les deux premiers matches. Dans quatre jours, on a notre huitième de finale. Je voulais préserver les trois cartons jaunes (Matuidi, Tolisso, Pogba), pour avoir tous les choix possibles". Et sur le terrain, a-t-il vu du positif ? "Il y en a toujours. Comme du négatif. Dans un match fermé, on a eu des occasions. Avec un peu plus vitesse dans la transmission, de mobilité, face à des blocs comme ça c’est important."
De la vitesse, Antoine Griezmann aurait bien aimé en mettre. Mais ce n'était pas son jour. Pas plus que jeudi dernier à Iekaterinbourg. Ou qu'il y a dix jours à Kazan. Du coup, le numéro 7 des Bleus (1 but depuis le début du Mondial) s'est presque excusé de la bouillie servie au Loujniki : "Ça ne devait pas être beau à la télé. Je suis désolé pour les gens qui attendent beaucoup de buts ou des beaux gestes, ce n’était pas le cas aujourd’hui. On a essayé de prendre l’avantage en première période mais on n’a pas réussi. En deuxième, ça s’est vu que les Danois ne voulaient pas faire énormément d’efforts, nous non plus". Honnête, Grizou. En même temps, il eut été difficile de dire le contraire.
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Antoine Griezmann et Didier Deschamps

Crédit: Getty Images

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