Le Japon a mis la Colombie dans le rouge !

Décidément, les favoris sont à la peine. Après l’Argentine, l’Allemagne ou le Brésil, la Colombie s’est ajoutée à la longue liste des grandes équipes ayant manqué leur entrée en lice au Mondial. Les Cafeteros, réduits à dix d’entrée après l’expulsion de Carlos Sanchez, se sont inclinés mardi après-midi contre le Japon (2-1) à Saransk. Une histoire de coups de pieds arrêtés : sur coup franc, Quintero (39e) a répondu en première période au penalty de Kagawa (6e), avant qu’Osako n’inscrive sur corner le but de la victoire pour les Japonais à un gros quart d'heure du terme de la rencontre (73e). Les hommes d’Akira Nishino prennent la tête du groupe H, avant la rencontre entre la Pologne et le Sénégal (17h).

La Colombie ne pouvait, de toute manière, pas vraiment espérer mieux. La faute à un réflexe malheureux de Carlos Sanchez, dès la 4e minute de jeu. Après une perte de balle évitable de son homonyme Davinson, et une frappe mal repoussée par Ospina, le milieu de terrain colombien s’est sacrifié en détournant du bras un tir d’Osako dans la surface. Le neuvième penalty de ce Mondial (en quinze matches) a été transformé par Kagawa, sans trembler.

En infériorité numérique pendant plus de 80 minutes, la Colombie a peiné à se montrer dangereuse. Tout comme les Japonais, maladroits dans les derniers mètres. Le changement tactique effectué par José Pekerman à la demi-heure de jeu a malgré tout contribué à stabiliser les Sud-Américains. À la mi-temps, ces derniers tenaient même un nul inespéré : Quintero a inscrit, à ras de terre, un coup franc obtenu à l’expérience par Radamel Falcao et validé par la Goal Line Technology (39e).

Les Cafeteros se sont attelés à retarder l’inéluctable en seconde période. Ils ont bien cru le faire, en dépit de quelques frayeurs causées par Davinson Sanchez, pas auteur de son meilleur match ce mardi. Mais logiquement, les Colombiens ont commencé à tirer la langue à une demi-heure du terme. L’entrée de James Rodriguez, préservé pour une blessure au mollet, n’y a rien changé : les attaques japonaises se sont succédées. Jusqu’à une énorme occasion de Sakai (72e), préalable au corner victorieux déposé sur la tête d’Osako. Résultat : la Colombie pourrait déjà prendre la porte dimanche, après le match contre la Pologne.