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Record de penalties, suspense insoutenable : la VAR dans toute sa splendeur

Vincent Bregevin

Publié 26/06/2018 à 00:46 GMT+2

COUPE DU MONDE - La VAR a encore été au centre des débats lundi pour les matches de la dernière journée du groupe A et du groupe B. Le record du nombre de penalties sifflés sur un Mondial est d'ores et déjà tombé. Et l'assistance vidéo a largement influé sur les dernières minutes des matches Espagne - Maroc (2-2) et Portugal - Iran (1-1).

L'écran géant du stade de Kaliningrad affiche le logo de la VAR lors d'Espagne-Maroc / Coupe du monde 2018

Crédit: Getty Images

La VAR n'a pas fini de faire parler d'elle. Au contraire même. Lundi, les recours à l'assistance vidéo se sont multipliés à outrance. Que ce soit dans le cadre des derniers matches du groupe A ou dans ceux du groupe B. La VAR était partout, avec des arbitres qui ont passé beaucoup de temps à visionner des écrans de contrôle, entraînant de nombreuses interruptions dans le jeu. C'était prévisible et cela continuera certainement d'alimenter les débats. Mais il y a d'autres conséquences.
La première était attendue. Le record du nombre de penalties sifflés dans un Mondial est d'ores et déjà tombé alors que le premier tour n'est même pas terminé. Pour la petite histoire, ce record a été battu sur un penalty… manqué par Cristiano Ronaldo. C'était le 19e de cette Coupe du monde. Il a été accordé après un recours à la VAR. Comme le 18e d'ailleurs. Un penalty finalement sifflé en faveur de l'Arabie saoudite face à l'Egypte (2-1), après de longues minutes d'hésitation.

L'ascenseur émotionnel est encore là

Et comme le 20e, survenu encore lors du match entre le Portugal et l'Iran (1-1), interrompu au total à quatre reprises pour recourir à la VAR. Sur ce 20e penalty, il a fallu que l'arbitre interrompe le jeu pour revoir sur son écran une action qui venait de se dérouler, une dizaine de secondes plus tôt, dans la surface portugaise. Et finalement accorder un penalty aux Iraniens pour une faute de main de Cedric Soares. Le tout dans le temps additionnel d'un match opposant deux équipes encore en course pour une place en huitième de finale.
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‘VAR is killing the game. Simple as that.’ – Fans and pundits react to an entertaining evening of VAR action

Crédit: Eurosport

Et pour couronner ce thriller insoutenable, dans l'autre match de ce groupe B entre l'Espagne et le Maroc (2-2), exactement au même moment, l'arbitre venait d'accorder un but qu'il avait initialement refusé à l'Espagne pour une position de hors-jeu de Iago Aspas. Ces deux actions simultanées, et deux décisions qui en ont découlé après le recours à l'assistance-vidéo, ont finalement bouleversé le classement de la poule, l'Espagne terminant en tête devant le Portugal.
Il y a cette nouveauté. Le résultat de deux matches et le sort d'un groupe de Coupe du monde n'ont finalement pas été décidés sur le terrain, mais derrière un écran. L'ascenseur émotionnel se manifeste d'une manière totalement différente. Mais si le scénario rocambolesque des dernières minutes du groupe B prouve bien quelque chose, c'est qu'il est toujours là. Que la VAR fasse débat ou pas.
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