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Coupe du monde 2022 | Jonathan Clauss (France) s'est exprimé sur sa non-convocation au Mondial avec les Bleus

Clément Lemaître

Mis à jour 19/10/2023 à 19:24 GMT+2

Alors qu'il s'est montré à la hauteur pour son retour en équipe de France, vendredi dernier aux Pays-Bas (1-2) et ce mardi contre l'Ecosse (4-1), Jonathan Clauss est revenu sur les mois qui ont succédé sa non-convocation pour le Mondial 2022. Le Marseillais a estimé par ailleurs que sa longue discussion avec Didier Deschamps, lors de son retour à Clairefontaine, avait été très constructive.

"Quand on compare la prestation de Clauss et les dernières de Pavard ou Koundé à droite..."

Il était très attendu et il s'est montré à la hauteur. Onze mois après sa non-convocation au Mondial qatari, Jonathan Clauss, qui n'avait plus reporté le maillot bleu depuis le Danemark-France (2-0) du 25 septembre 2022, a prouvé qu'il était une solution plus que crédible au poste d'arrière droit en équipe de France lors du déplacement aux Pays-Bas (1-2) et à l'occasion de la réception de l'Ecosse (4-1). S'il n'a pas caché être "dans le vide" début janvier, le Marseillais a raconté son retour au premier plan dans un entretien accordé jeudi à RMC Sport.
J’ai énormément discuté avec quelqu’un pendant deux mois. On a mis pas mal de choses en place
"Aujourd'hui, forcément, ça va très bien. Avec cette convocation, ça redonne beaucoup d’énergie, a-t-il souligné. C’est forcément plaisant de se dire qu'après la déception d’il y a un an qui a été dure à encaisser, j’ai su rebondir. J’ai bien bossé, bien assimilé les choses... Didier Deschamps m'a tout de suite convoqué à mon arrivée à Clairefontaine. À la base, moi je n’avais pas forcément de choses à dire. Mais il m’a aussi laissé libre de donner mon point de vue, et ça nous a permis de chacun s’exprimer sur pas mal de choses. De mon côté, ça m'a fait du bien de pouvoir discuter avec lui."
L'ancien Lensois est revenu sur ce mois de novembre 2022 lorsqu'il a appris la décision du sélectionneur de ne pas l'emmener au Mondial avec les futurs finalistes. "Une Coupe du monde, c’est un rêve d’enfant. Quand vous touchez presque du bout des doigts ce qui vous fait rêver depuis tout gamin, évidemment que ça ne met pas deux heures à partir. J’ai énormément discuté avec quelqu’un pendant deux mois. On a mis pas mal de choses en place. C’est ce qui m’a permis d’emmagasiner ces déceptions qui se sont transformées en force à un moment donné. Cela m’a permis de redémarrer fort cette deuxième saison." Après l'OM, c'est désormais aux Bleus de profiter du retour en forme de Jonathan Clauss.
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