Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Coupe du monde 2022 | Luis Suarez refuse de dire pardon au Ghana douze ans après sa main lors du Mondial 2010

Clément Lemaître

Mis à jour 01/12/2022 à 14:58 GMT+1

COUPE DU MONDE - Douze ans après le quart de finale du Mondial 2010, marqué par la main de Luis Suarez en fin de prolongation qui a entraîné l'élimination du Ghana, les Black Stars retrouvent l'Uruguay et le Pistolero vendredi en phase de groupes de la Coupe du monde. A la veille du match, l'ex-attaquant du Barça a refusé de s'excuser. "Ce n'est pas moi qui ai raté le pénalty", a-t-il rappelé.

Luis Suarez et sa "parade" face au Ghana

Crédit: AFP

Sans Luis Suarez, le Ghana aurait été la première équipe africaine à se qualifier en demi-finales d'une Coupe du monde. Nous sommes en 2010 en Afrique du Sud. Ce 2 juillet, à quelques secondes de la fin de la prolongation (1-1), le Ghanéen Dominic Adiyiah croit marquer de la tête, mais sur sa ligne, Luis Suarez arrête le ballon de la main. Expulsion du Pistolero, penalty... loupé par Asamoah Gyan et l'Uruguay se qualifie aux tirs au but.
Douze ans après ce tir sur la transversale de l'ancien Rennais, l'attaquant uruguayen, qui retrouve les Black Stars vendredi en phase de poules du Mondial 2022, n'a pas souhaité dire pardon au Ghana.
"Je ne vais pas m'excuser pour cela. Certes, j'ai sorti le ballon de la main, mais ce n'est pas moi qui ai manqué le pénalty. C'est le joueur ghanéen. J'aurais pu m'excuser si j'avais taclé et blessé un joueur tout en prenant un carton rouge, mais dans cette situation, j'ai pris un rouge, le pénalty a été sifflé, mais ce n'est pas de ma faute si le Ghanéen a raté son pénalty", a lâché jeudi l'ancien attaquant du Barça, toujours comparé à "un diable" au Ghana après cette fameuse main.
"Ce qui s'était passé il y a quelques années sera toujours dans notre tête, parce que ça fait partie de l'histoire, mais demain (vendredi), on devra suivre notre plan", a rappelé le milieu d'Arsenal Thomas Partey. Même son de cloche du côté du sélectionneur Otto Addo, estimant qu'il ne s'agit pas "d'un sujet de grande importance".
"Tout est question de perspective. Si on était passé, ç'aurait été un geste anodin, normal, rappelle-t-il. J'aime le fait qu'un joueur fasse le maximum pour aider sa sélection. En faisant cela, il s'est quand même auto-expulsé. Ce fut un jour triste pour nous, pour moi, j'avais suivi le match à la télé. Vendredi, ce ne sera pas un match normal, parce que c'est un match qui a beaucoup enflé dans la sphère publique et médiatique, mais pour moi, ce n'est qu'un match de plus. On veut gagner, on veut se qualifier, et si ça n'avait pas été l'Uruguay, ç'aurait été pareil."
Vendredi, une victoire serait synonyme de qualification pour le peuple ghanéen. Mais pas seulement, douze ans après le dénouement de ce 2 juillet 2010...
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité