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Coupe du monde | Equipe de France | Antoine Griezmann : "Chaque match, chaque action est un merci pour le coach"

Christophe Gaudot

Mis à jour 03/12/2022 à 00:35 GMT+1

COUPE DU MONDE - Antoine Griezmann vit un Mondial serein. Replacé dans le coeur du jeu, le joueur de l'Atlético de Madrid se sacrifie pour que les trois de devant puissent s'éclater. Excellent face à l'Australie puis le Danemark, il sait que les Bleus entrent dans une nouvelle phase. Mais ne s'inquiète pas pour autant. Bien au contraire et sa conférence de presse l'a montré.

La réclamation de la France, à quoi bon ?

Quand Antoine Griezmann se présente en conférence de presse, l'assistance sait qu'elle va passer un bon moment. Tout à la fois parce que l'homme aux 70 matches de suite en équipe de France a vu tant de choses, qu'il sait si bien les raconter et qu'il ajoute toujours une pointe d'humour à ses réponses. A l'avant-veille du huitième de finale face à la Pologne, Grizou a rencontré la presse. Et il avait beaucoup de choses à dire.
Le numéro 7 de l'équipe de France, qui joue au poste de n°8 dans ce Mondial, fut le héros malheureux de l'épisode du VAR à la fin du duel face à la Tunisie. "Je crois que j'ai été l'un des premiers à mettre un but annulé par le VAR, face à l'Espagne, remet-il. C'est chiant. On a été gentils parce qu'on était déjà qualifiés. Ça se serait passé autrement si on avait quelque chose à jouer…" D'autres auraient peut-être dit cette phrase sur un autre ton, Griezmann, lui, a la bouteille pour la lâcher le sourire aux lèvres.

"Zéro problème" pour Griezmann

Aucun sujet n'a semblé le mettre en difficulté. Sa position ? Elle lui permet d'être partout et notamment "dans la relation entre la défense et les attaquants". Surtout, elle permet de mettre en avant son coffre physique du moment. Chez Griezmann, quand le corps va, tout va. A le voir si serein ce vendredi, on veut bien le croire. "Il y a zéro problème dans ma vie privée, dans ma tête. J'ai connu des moments assez difficiles à Barcelone, c'était compliqué. L'an dernier je revenais à l'Atlético, il fallait travailler, se faire petit. Il fallait me retrouver sur et en dehors du terrain. Je suis en pleine confiance, je me sens très bien en club, comme en sélection. On me fait confiance, tout roule", a-t-il poursuivi.
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Ce nouveau rôle l'empêche parfois d'être plus proche de la zone de vérité, et réduit de facto sa possibilité de marquer. Est-ce un manque ? Pas le moins du monde, jure-t-il. "Je ne suis pas un joueur qui va tirer 50 fois, je vais essayer de trouver la meilleure solution. Je ne me prends pas la tête par rapport au but. L'équipe a besoin de moi dans le cœur du jeu, d'être proche de ma défense quand on n'a pas le ballon. Je ne vais pas me casser la tête à tirer 10 fois par match."
Les penalties ? On ne va pas donner d'infos à Szczesny
La lumière, très peu pour lui. Les coups de pied arrêtés ? Même topo. Les penalties ? "La hiérarchie est claire mais on ne va pas donner l'info à Szczesny qui en a déjà arrêté deux. Les a-t-on travaillés à l'entraînement ? Pas encore. Peut-être aujourd'hui si c'est à huis-clos, ou demain (sourires)."
A peine le souvenir du France-Suisse de l'Euro et de ce sabordage a-t-il pu lui faire retrouver une mine grave, par la force des choses. "On était un peu trop relâchés quand on menait 3-1. On a cru que c'était plié. Ça fait mal mais il faut passer à autre chose. On se rappellera peut-être avant le match que rien n'est acquis, même si tu es devant ou mené au score, tout peut arriver. Le coach donne beaucoup de pouvoir au groupe donc c'est à nous de gérer."

L'appel du pied à DD

Sa relation avec Didier Deschamps fut une autre occasion pour Griezmann de ravir l'assistance. Pas seulement par l'assurance de son sacrifice permanent, mais aussi (et surtout) par ses confidences. Relancé sur ses 70 matches de suite en Bleu, un chiffre incroyable, le joueur de l'Atlético de Madrid, a confié que ce record n'était pas anodin pour lui.
La preuve : "Quand on était au 40e, on faisait des appels du pied pour qu'il continue à me mettre comme j'étais proche du record de Patrick Vieira (44 matches de suite). Je dois énormément au coach. Je lui dois tout en équipe de France, c'est pour ça que je donne tout pour le maillot, la France mais aussi pour lui. J'essaye de tout faire pour qu'il continue à avoir confiance en moi. Chaque match, chaque action est un merci que je lui envoie."
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