Coupe du monde | Le Portugal domine l'Uruguay (2-0) et se qualifie pour les 8es, doublé de Bruno Fernandes

Le Portugal imite la France et le Brésil. Comme les champions du monde en titre et à l’instar de la formation de Tite, l’équipe de Cristiano Ronaldo s’est qualifiée pour les huitièmes de finale à la faveur d’une deuxième victoire en deux matches. Après le Ghana, c’est l’Uruguay, leur bourreau il y a 4 ans en 8e, que les Lusitaniens ont réussi à faire craquer, ce lundi soir (2-0). La Celeste, au bord de l’élimination dans le groupe H, aura une finale à jouer face aux Black Stars, vendredi (16h).

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C’est bien lui, l’homme providentiel du Portugal en ce début de Mondial. Déjà double passeur décisif lors de l’entrée en lice des champions d’Europe 2016, Bruno Fernandes a encore montré la voie à ses coéquipiers pour les emmener jusqu'à la phase à élimination directe. Le résultat n’a rien d’illogique pour une Seleçao qui a montré un visage emballant en première période, avec un jeu collectif qui a régalé les spectateurs du Lusail Stadium.

Etouffant l’Uruguay, les joueurs de Fernando Santos se sont procuré de nombreuses situations de but (3e, 16e, 25e, 37e), mais ce sont bien les Sud-Américains qui ont été les plus proches d’ouvrir le score. Après une percée splendide, plein axe, Rodrigo Bentancur a finalement buté sur Diogo Costa (32e). Une rare éclaircie pour Edinson Cavani et les siens, longtemps inexistants offensivement.

Finalement, sur un centre de Bruno Fernandes depuis le côté gauche, c’est son désormais ex-coéquipiers à Manchester United, CR7, qui a pensé inscrire son 119e but en sélection. Mais le quintuple Ballon d’Or, après vérification, n’a pas touché le ballon de la tête (1-0, 54e). C’est le moment qu’ont choisi les hommes de Diego Alonso pour se réveiller.

Après le tir sur le poteau de Maximiliano Gomez (75e), Luis Suarez a manqué le cadre d’un rien (78e), et Giorgian de Arrascaeta a buté sur Costa (79e). Sur le reculoir, le Portugal a finalement profité d’une main de José Maria Giménez sur un dribble de Fernandes dans la surface des doubles vainqueurs de la Coupe du monde pour obtenir la balle de break.

Le numéro 8 s’est présenté à 11 mètres et a fait preuve de sang froid pour battre Sergio Rochet (2-0, 90e+3). Et encore, Fernandes est passé tout près du triplé (90e+8, 90e+9). Mais sa frustration sera de courte durée, au vu de son immense prestation, qui offre au Portugal un dernier match tranquille face à la Corée du Sud, vendredi (16h).