Mondial 2022 - "Il était nerveux, il s'est chié dessus" : Emiliano Martinez s'en prend à Aurélien Tchouaméni
Publié 23/12/2022 à 08:47 GMT+1
COUPE DU MONDE 2022 - Après l'épisode du gant et les multiples moqueries envers Kylian Mbappé, Emiliano Martinez s'est encore illustré lors des célébrations. En visite dans sa ville natale de Mar del Plata, le portier de l'Albiceleste s'est payé Aurélien Tchouaméni. Il a raconté la "nervosité" du Merengue au moment de prendre ses responsabilités dans la séance des tirs au but.
"C'est la plus grande finale de l'histoire"
Video credit: Eurosport
Episode du gant, poupée, "minute de silence"... Le très distingué Emiliano Martinez va compter plus de provocations contre l'équipe de France qu'il n'aura sorti de tirs au but durant le Mondial...
Après ses railleries et son comportement irrespectueux envers Kylian Mbappé lors du défilé dans les rues de Buenos Aires, le portier de l'Albiceleste s'est attaqué à Aurélien Tchouaméni. En visite dans sa ville natale de Mar del Plata, jeudi, "Dibu" a raconté aux milliers de personnes venus l'applaudir l'avantage psychologique qu'il a pris sur le Madrilène lors de la séance de tirs au but de la finale de la Coupe du monde 2022.
"Je sais que je suis fort et qu'ils me respectent"
Décisif sur la tentative de Kingsley Coman, Martinez s'était d'abord saisi du ballon, qu'il avait jeté à l'autre bout de sa surface, obligeant Tchouaméni, deuxième tireur, à effectuer quelques pas supplémentaires. "En arrêtant le premier penalty, je savais que l'autre gars allait être très nerveux, a confié le meilleur gardien de la compétition. J'ai essayé de jouer avec lui mentalement en jetant le ballon, en lui parlant, et il a tiré à côté. Il s'est chié dessus."
L'ancien Monégasque avait alors trop croisé sa frappe et offert aux futurs champions du monde la balle du 3-1. Parti du bon côté, le gardien argentin avait accompagné le ballon avant de se relever et d'exécuter une danse des épaules. Il s'en est expliqué : "C'est quelque chose qui sort de moi dans ces moments. Je sais que je suis fort dans les penalties, je sais qu'ils me respectent parce que d'autres joueurs me l'ont dit."
Cinq jours après le troisième sacre de l'Argentine, Martinez maintient son rythme d'une provocation par jour, alors que Noël Le Graët a écrit à la Fédération argentine de football pour demander la fin de ces "excès anormaux".
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