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Cavenaghi, buteur né

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/02/2008 à 00:00 GMT+1

Auteur d'un nouveau doublé face à Metz (3-0), Fernando Cavenaghi s'est imposé à la pointe de l'attaque de Bordeaux, qui se déplace à Anderlecht mercredi lors des 16es de finale de la Coupe de l'UEFA. S'il a attendu un an pour percer en Gironde, l'Argentin

C'est un signe qui ne trompe pas en général. Face à Metz, Bordeaux s'est imposé sans bien jouer. Le score (3-0) est très flatteur par rapport à la prestation des hommes de Laurent Blanc, sans remettre en cause la qualité de jeu de l'équipe girondine depuis le début de la saison. Mais face aux Lorrains, les Bordelais ont surtout fait preuve de réalisme. Une qualité incarnée par Fernando Cavenaghi. Sevré de ballons sur l'ensemble de la rencontre, l'attaquant argentin a quand même trouvé le moyen d'inscrire un doublé. Un penalty et un but plein de finesse après un double une-deux avec Wendel pour porter son total à cinq buts... en 2008 ! L'ancien joueur de River est l'homme en forme des Girondins, sinon plus.
Car les statistiques de Cavenaghi ont de quoi interpeler. Cette saison, l'Argentin en est déjà à onze réalisations en dix-neuf matches, dont seulement douze en tant que titulaire. En Ligue 1, où il a inscrit six buts, "El Torito" trouve le chemin des filets une fois toutes les 92 minutes ! Peu de joueurs ont fait preuve d'une efficacité aussi impressionnante depuis le mois d'août, si l'on excepte le Lyonnais Karim Benzema. Et en plus le Bordelais affiche le même ratio en Coupe de l'UEFA (quatre buts en cinq apparitions).
57 buts avec River
Depuis Pauleta, aucun attaquant n'avait fait parler la poudre avec une telle régularité sous le maillot des Girondins. Une surprise ? Pas forcément compte tenu des antécédents de Cavenaghi. Comparé à Gabriele Batistuta du temps où il évoluait à River Plate, l'attaquant argentin suscitait les convoitises de grands clubs italiens comme la Juventus et l'AS Rome. Mais c'est finalement pour la Russie et le Spartak Moscou qu'il a quitté le club des Millonarios en 2004, après y avoir inscrit la bagatelle de 57 buts en 84 matches (!), et contre un chèque de 12 millions d'euros. Moins prolifique avec la formation moscovite, il disparaît un peu de la circulation. Et c'est Bordeaux qui réussit le bon con coup en recrutant l'Argentin pour 7 millions d'euros.
Débarqué sur les bords de la Garonne en janvier 2007, Cavenaghi a donc dû attendre un an pour se faire sa place à la pointe de l'attaque girondine. Mais, en l'espace de quelques semaines, il semble en être devenu un élément incontournable. "Je vous avais dit que c'était un buteur. Il l'a montré à chaque fois qu'il est rentré. C'est un joueur exceptionnel. Il avait juste envie de jouer, de montrer ses qualités", témoigne son coéquipier et compatriote Alejandro Alonso.
Et c'est Laurent Blanc qui se frotte les mains. Entre David Bellion en début de saison, Marouane Chamakh à l'automne et Cavenaghi en 2008, l'entraîneur bordelais a pu constamment compter sur un buteur pour finir les actions girondines. "Qu'il continue, qu'il marque et fasse marquer. Je crois que dans cette équipe de Bordeaux, nous avons David Bellion qui a beaucoup marqué en début d'année. En ce moment, Cavenaghi prend le relais. Même Alou Diarra nous marque des buts ! Si nous pouvons continuer dans cet état d'esprit, c'est tant mieux. Si tous les joueurs pensent pouvoir marquer des buts, c'est une bonne chose. Il faut poursuivre dans cette voie et montrer plus de rigueur défensive que lors de la première partie du championnat. Si nous y parvenons, je crois que nous aurons de belles surprises" , annonce Blanc. Cavenaghi, lui, n'a sûrement pas fini de surprendre les défenses adverses.
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