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Supercoupe d'Allemagne : Les 4 raisons de ne pas rater Dortmund-Bayern

Gil Baudu

Publié 12/08/2014 à 21:31 GMT+2

Mercredi, le Borussia Dortmund et le Bayern Munich se disputent la Supercoupe d’Allemagne. L’affiche vaudra le détour. Voici pourquoi.

Lors de la finale de la Coupe d'Allemagne 2014, remportée par le Bayern Munich face au Borussia Dortmund.

Crédit: AFP

1. Parce que les champions du monde sont de retour

Un mois. Jour pour  jour. Il y a un mois, la Nationalmannshaft brodait une quatrième étoile sur son maillot. C’était le 13 juillet, au Maracana, face à l’Argentine (1-0, a.p.). 13 août 2014, 18 heures :  Dortmund accueille les héros de sa sélection nationale. Un Bayern-Borussia, c’est la perspective de voir quelques champions du monde refouler les pelouses allemandes. Quelques, car tous ne sont pas assurés de participer à cette rentrée footballistique outre-Rhin.
Mario Götze, celui qui a offert la Coupe du monde à l’Allemagne, comme le néo-retraité Philipp Lahm, ou encore les indispensables Bastian Schweinsteiger et Thomas Müller, ont repris tardivement. Mardi, lors de la conférence de presse d’avant-match, Pep Guardiola n’avait pas toujours tranché les concernant. Il attendait "le dernier entraînement" pour se décider. Idem pour le Néerlandais Arjen Robben, qui a poussé l’aventure brésilienne jusqu’à la petite finale, gagnée face au Brésil (0-3).
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Philipp Lahm (Allemagne) soulève la Coupe du monde

Crédit: AFP

2. Parce que c’est un choc indémodable du football allemand

Bayern-Dortmund : l’affiche est un classique. Pas seulement en Bundesliga, où les deux clubs se partagent les cinq derniers titres. Bayern-Dortmund est aussi un classique de la Supercoupe. Le troisième d’affilée. Cette troisième manche fait figure de belle : les Munichois l’avaient emporté en 2012. Les Borussen avaient pris leur revanche l’an passé. En juin dernier, la finale de la Coupe d’Allemagne avait, elle aussi, donné lieu à ce duel. Que les Bavarois avaient remporté, au stade olympique de Berlin.
Ces passes d’armes à répétition pourraient lasser les deux entraîneurs. Au contraire, elles les galvanisent. "C'est une finale, pas un match amical, et chaque finale est importante, qui plus est contre Dortmund", a lâché Pep Guardiola, déterminé à brandir le seul trophée national qui lui a échappé la saison dernière. Réplique de Jürgen Klopp, son homologue de Dortmund : "La Supercoupe signifie beaucoup. Nous prenons ça très au sérieux et nous voulons absolument la gagner. Les matches contre le Bayern sont toujours spéciaux. C’est l’une des meilleures équipes du monde."
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Pep Guardiola, l'entraîneur du Bayern Munich (à gauche), et Jürgen Klopp, le coach du Borussia Dortmund, lors de la Supercoupe d'Allemagne 2013.

Crédit: Panoramic

3. Parce que c’est une mise en bouche

Mercredi soir, on ne verra pas Franck Ribéry. Le Français, touché à un genou, est préservé. Car si le Bayern et le Borussia affirment ne pas prendre cette Supercoupe à la légère, la reprise, la vraie, n’aura lieu que dans neuf jours. Le 22 août, l’ogre bavarois entamera la défense de son titre en Bundesliga face à Wolfsburg. Le lendemain, le Borussia, son dauphin des deux dernières saisons, recevra le Bayer Leverkusen. Cette saison, pas question que le Bayern soit sacré dès le mois de mars. Dortmund entend bien se mêler à la lutte jusqu’au bout. Il est donc souhaitable de ne pas laisser de plumes en début de saison.
D’ici là, Munich et Dortmund auront goûté aux joies d’un premier tour de Coupe d'Allemagne, en déplacement, chez des clubs de D3. Puis, le 28, les deux ténors de la Bundelisga seront fixés sur leur sort en Ligue des champions : ils connaîtront leurs adversaires de la phase de poules. Autant dire que cette Supercoupe d’Allemagne, si elle n’est pas capitale dans une armoire à trophées, a valeur de répétition générale. "De test", pour reprendre les mots de Jürgen Klopp.
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Marcel Schmelzer (Borussia Dortmund) devant Mario Götze (Bayern Munich), lors de la finale de Coupe d'Allemagne 2014.

Crédit: Panoramic

4. Parce que les deux équipes ont de nouveaux buteurs

Visiblement, Jürgen Klopp n’est pas rancunier. L’entraîneur du Borussia promet "de nombreuses accolades mercredi" avec l’attaquant qu’il a cédé au Bayern cet été : Robert Lewandowski. "Même s’il porte de nouvelles couleurs, Robert est toujours un mec cool", insiste le coach allemand. Sous ses ordres, le Polonais a claqué 104 buts en 187 matches et quatre saisons avec les Jaune et Noir. Il est aussi devenu la plus fine gâchette d’Allemagne. "Lewandowski est un top joueur. Il a tout. Je remercie le club de l'avoir recruté", se félicitait Guardiola fin juillet, après un 2-2 en amical, face au Borussia Monchengladbach, au cours quel il avait inscrit un but somptueux.
A Munich, son entente avec Robben et Ribéry promet de faire des étincelles. Pour compenser le départ de Lewandowski, Dortmund a recruté deux buteurs : l’Italien Ciro Immobile, capocannoniere de Serie A avec le Torino (22 buts), et le Colombien Adrian Ramos (ex-Hertha Berlin), 16 buts en Bundesliga l’an passé. Il fallait bien ça pour faire oublier Lewandowski au peuple jeune et noir.
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Robert Lewandowski, le nouvel attaquant du Bayern Munich, arrivé du Borussia Dortmund.

Crédit: Panoramic

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