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Beckham: "Adieu !"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/06/2007 à 17:45 GMT+2

S'il aurait aimé rester, David Beckham disputera bien son dernier match avec le Real Madrid dimanche face à Majorque. Emu mais très classe, l'Anglais s'est fixé une dernière mission avant de rejoindre Los Angeles : partir avec le titre, ce qui serait son

DAVID BECKHAM, est-il encore possible que vous restiez au Real Madrid ?
D.B. : Non. Mon contrat a été signé il y a déjà plusieurs mois. Tout le monde sait quand je l'ai signé. Dimanche, ce sera mon dernier match avec le Real Madrid. Il n'y a aucune clause dans mon contrat avec le Galaxy stipulant que ça puisse changer. Donc, comme tout le monde le sait, mon dernier match aura lieu dimanche. J'ai joué pour le Real durant quatre saisons mais je n'ai rien gagné. J'espère que l'aventure se terminera de la meilleure façon possible : en remportant la Liga.
Quand avez-vous pris la décision de quitter le club ?
D.B. : J'ai compris que je devrais quitter le Real il y a six mois, en janvier, lorsque l'on m'a annoncé que mon contrat ne sera pas renouvelé. C'est à ce moment que j'ai compris que je devais décider de mon futur. Mais quitter le club comme le Real a été une décision très difficile à prendre. Cela dit, je suis confiant pour mon avenir et j'ai désormais hâte d'y être. Mais le Real et l'Espagne me manqueront vraiment énormément. Je suis triste de partir.
Auriez-vous pu rester ?
D.B. : Il n'y a aucun doute sur le fait que j'aurais pu rester au Real encore deux ou trois saisons, ou même le reste de ma carrière. Mais les choses changent. J'ai souvent dit que je voulais finir ma carrière ici, mais j'ai aussi souvent dit que je ne partirai jamais de Manchester United et je suis parti. C'est le football. J'ai pris une décision et je ne la regrette pas. Dimanche sera un jour très émouvant pour moi.
Avez-vous l'impression de sortir de la saison la plus difficile de votre carrière ?
D.B. : C'est possible que ce soit la saison la plus dure et la plus difficile de ma carrière, sur le terrain comme en dehors. 1998 a été une année difficile mais, cette saison, je suis passé par des choses que je ne croyais pas possibles. Ça a été dur mais j'ai été très entouré. J'ai pu compter sur beaucoup d'amis, pas seulement ma famille et mes amis anglais. Ne pas participer aux entraînements, ne pas participer aux matches et certaines choses qui ont été dites à mon sujet et qui n'étaient pas vraies... Je veux que tout le monde sache que j'ai toujours aimé ce club et j'ai toujours donné le maximum pour jouer à Bernabeu. C'est l'un des plus beaux stades du monde et j'ai été très honoré de jouer ici pendant quatre ans.
Vous aviez notamment été écarté un mois en janvier. En voulez-vous à Fabio Capello ?
D.B. : Je ne critiquerai pas Fabio Capello car c'est à mes yeux l'un des meilleurs entraîneurs dans le football. Je le respecte en tant que personne et en tant qu'entraîneur. Il a réussi tellement de choses dans sa carrière, pas seulement ici mais avec toutes les équipes qu'il a dirigées. Tout le monde sait que ça a été une période difficile mais je pense que c'était également dû à tout ce qui se passait autour du club, pas seulement ce qui se passait sur le terrain. Je lui souhaite bonne chance pour tout ce qu'il continuera à faire au Real. Mais, pour moi, ma carrière au Real prendra fin dimanche.
Gardez-vous tout de même de bons souvenirs de vos quatre saisons à Madrid ?
D.B. : Jusque là, mon meilleur souvenir reste le jour où j'ai signé pour le Real Madrid. Mais j'espère que cela va changer dimanche. Je veux me souvenir d'avoir remporté un trophée ici. Je voudrais que ce soit ça mon meilleur souvenir. Mais il ne fait aucun doute que je me sentirai très triste dimanche. Les gens ont été incroyables avec moi au cours de ses quatre années, sur le terrain comme en dehors. Quand j'ai signé au Real, tout le monde me disait à quel point il était difficile de jouer à Bernabeu et à quel point les exigences étaient élevées ici. Et je suis très fier d'avoir su y répondre. J'espère que je pourrai les remercier avec un trophée. De mon côté, je vais garder le maillot de mon dernier match. J'ai toujours le maillot de mon premier match et je vais désormais garder le dernier. C'est l'une des choses que je garderai de ce club.
Paradoxalement, vous pouvez remporter votre premier titre au moment où vous vous apprêtez à partir...
D.B. : La chose la plus importante sera le match de dimanche. Tout ce qui s'est passé jusque là n'a plus d'importance car, dimanche, ce sera la plus grande opportunité pour moi, pour les joueurs et pour le club de remporter un trophée. C'est pour ça que je suis venu au Real Madrid. Je ne suis pas venu uniquement pour jouer avec Raul, Zidane, Figo, Roberto Carlos, Ronaldo et tous les autres mais aussi pour gagner des titres. Si tout va bien, on le fera dimanche.
Pour cela, vous devrez battre Majorque, dimanche...
D.B. : Remporter le championnat reste quelque chose de difficile et nous aurons un gros match dimanche. Il faut que nous nous relaxions car tout le monde était très excité après notre dernier match. Tout le monde ! Le club, les supporters, les joueurs... Mais le championnat n'est pas terminé. Nous devons gagner dimanche. Si nous gagnons, alors nous ferons la fête.
Ce sera également le dernier match de Roberto Carlos avant son départ pour Fenerbahçe...
D.B. : Je suis honoré de partager mon dernier match avec Robert Carlos. Pas seulement parce que c'est l'un des meilleurs joueurs du monde à son poste depuis plusieurs années, mais parce qu'il est devenu un de mes meilleurs amis. Et si le match doit se jouer sur un coup franc à la 89e minute ? Peu importe qui le tirera, que ce soit moi, Roberto ou même Iker (Casillas)... Ce qui importe, ce sera de marquer. Mais espérons que l'on n'en arrivera pas là et que l'on marquera un peu plus tôt.
Comment vivez-vous le fait de quitter le football de haut niveau ?
D.B. : J'ai joué durant 15 ans au plus haut niveau avec Manchester United et le Real Madrid. Bien sûr, le niveau sera différent aux Etats-Unis mais j'ai eu la chance d'avoir une carrière incroyable en jouant pour deux des plus grands clubs au monde et en disputant de grandes compétitions. J'ai gagné presque tout ce qui était possible de gagner avec Manchester et j'espère remporter également un trophée avant de quitter le Real. Mais je pars vers de nouveaux défis. Mais ce sera un challenge difficile et excitant à la fois car j'aurai la chance d'emmener le football, le soccer comme ils l'appellent là-bas, à un autre niveau aux Etats-Unis. Je suis prêt.
Le fait de jouer aux Etats-Unis peut-il vous empêcher de retrouver l'équipe d'Angleterre ?
D.B. : Sans l'ombre d'un doute, le sélectionneur (Steve McLaren) a été très clair : il n'y aura aucun problème tant que je serai en forme et tant que je jouerai au niveau auquel j'ai évolué lors des six derniers mois. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il m'a rappelé en sélection. Certains pensent que je pars en pré-retraite aux Etats-Unis. Je ne vois pas les choses comme ça. Je pense que mon état de forme sera le même qu'aujourd'hui, si ce n'est meilleur. Je ne pense pas avoir de raisons de m'inquiéter.
Avez-vous un dernier message à faire passer ?
D.B. : Je voudrais dire merci à tous les supporters et à tout le monde. Je voudrais remercier la presse, les Espagnols, les supporters de Bernabeu, mes coéquipiers, mes entraîneurs... Ce fût un réel honneur et un plaisir de jouer pour cette équipe et pour ce club. J'aurais passé quatre saisons extraordinaires au Real, que l'on gagne ou pas dimanche. Ça a été un rêve de jouer ici. Je veux aussi souhaiter bonne chance au capitaine (Raul) qui est une force pour toute l'équipe. Merci à lui et au reste de l'équipe. Merci du fond du coeur et adieu !
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