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"On se sent très bien"

ParAFP

Publié 29/06/2008 à 05:00 GMT+2

Pour son dernier match à la tête de la sélection espagnole, dimanche, en finale de l'Euro, Luis Aragones, confiant, a souhaité adresser un message à ses joueurs: "Celui qui perd tombe dans l'oubli". Le ton est donné...

LUIS ARAGONES, comment vous sentez-vous avant ce match qui est sans doute l'un des plus importants de l'histoire de l'Espagne?
L.A: Nous nous sentons très bien. On espère bien jouer et remporter la coupe. Tout ce qui nous est arrivé jusqu'ici nous a été bénéfique pour le futur. Mais j'ai parlé aux joueurs et je leur ai dit que l'on ne se souviendra pas de ceux qui termineront deuxièmes. Celui qui perd tombe dans l'oubli. Parfois, on parle de ceux qui ont failli être champions, mais ce qui compte c'est de gagner.
L'absence de Ballack pourrait-elle avoir une incidence sur l'issue du match?
L.A: Ballack est un grand joueur, il n'y a pas de doute là-dessus. Mais les grands joueurs peuvent aussi avoir des mauvais jours. Moi, ce qui m'importe, ce sont les 23 joueurs allemands. Pas de savoir si Ballack ou Villa vont jouer.
Qu'avez-vous dit aux joueurs à propos de ce match?
L.A: Pour l'instant, on a parlé de tout, du match, comment ils doivent jouer. J'ai pointé du doigt nos points faibles et ceux des Allemands.
Comment êtes-vous parvenu à créer cette bonne ambiance au sein du groupe?
L.A: Sans bonne atmosphère, il est impossible de gagner et c'est sûr que cette bonne ambiance nous a aidés. Mon message, c'est que tous les joueurs sont sur un pied d'égalité, ceux qui jouent et ceux qui sont remplaçants. Le tout est de parler simplement aux joueurs.
Qu'est-ce qui vous inquiète le plus dans le jeu allemand?
L.A: Ce qui me préoccupe le plus, c'est ma propre équipe. Mais les Allemands sont très forts physiquement, ils sont plus grands que nous et nous allons sûrement souffrir sur les ballons aériens. C'est notre plus grande préoccupation. Mais d'un autre côté, les Allemands doivent également craindre notre capacité à jouer au sol. Globalement, l'Allemagne est une grande équipe nationale et elle peut poser des problèmes dans tous les secteurs. Nous devrons absolument savoir comment les arrêter, sinon ce sera très compliqué pour nous.
Le groupe espagnol semble très uni derrière vous...
L.A: Je suis heureux d'avoir un groupe qui croit en moi. On a tous connu des difficultés et moi j'ai peut-être connu les pires périodes de ma carrière (en équipe nationale, ndlr). Les joueurs ont vu que j'étais affecté et cela nous a rendus plus forts. Ils ont vu que je travaillais dur et ils ont compris que j'étais sur la bonne voie et que j'empruntais le bon chemin.
Le forfait de Villa est-il un coup dur?
L.A: Il a une grande influence sur l'équipe. On va peut-être moins aller dans la surface mais d'un autre côté, nous serons plus forts au milieu de terrain. Mais je n'ai pas encore décidé de la tactique à adopter et on jouera peut-être avec deux attaquants.
Qu'est-ce qui va le plus vous manquer au moment de votre départ de l'équipe nationale, après la finale?
L.A: Le fait de défendre mon pays. Il y aura de la nostalgie. Mais je continuerai à travailler dans le football. Je ne veux pas que les gens pensent que j'avais envie de partir. J'ai décidé de m'en aller parce qu'on ne m'a pas demandé de rester. Maintenant, il n'y a plus de retour possible.
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