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Après France-Islande : Samuel Umtiti s’est appliqué, presque trop pour espérer mieux

Martin Mosnier

Mis à jour 04/07/2016 à 10:41 GMT+2

EURO 2016 – Samuel Umtiti a livré une copie honorable face à l’Islande pour sa première titularisation en Bleu. Mais il n’est pas certain que cela suffise à convaincre Didier Deschamps de ne pas rappeler Adil Rami face à l’Allemagne.

Samuel Umtiti lors de la première cape avec les Bleus - France-Islande

Crédit: Panoramic

Celle-ci, il l’attendait depuis "un moment." Mais il n’est pas certain qu’il l’avait imaginée dans de telles circonstances. Ce dimanche, Samuel Umtiti a goûté à sa première sélection en équipe de France en quart de finale de l’Euro. Un bizutage corsé. Adil Rami suspendu, il lui a fallu se faire sa place dans la charnière centrale après plus d’un mois et demi sans jouer. Sans surprise, le futur Barcelonais a manqué de repères alors il a préféré assurer le coup : "J’ai essayé de rester sérieux, de jouer simple pour livrer une bonne prestation", a-t-il confié après le match avec un sourire jusqu’aux oreilles.
Mission réussie ? En partie. Umtiti fut parfois en retard comme sur le premier but islandais sur lequel Sigthorsson échappe à sa vigilance. Mais comme il n’a pas tenté le diable, le bilan reste globalement positif. "Je suis content de cette soirée", a résumé le défenseur central. Qu’en a pensé son sélectionneur ? "Il a confirmé tout ce que je peux penser de lui et ce qu'il fait voir à l'entraînement", a jugé Didier Deschamps après la rencontre. "C'est un bon défenseur et relativement tranquille. Il a contribué à ce que ce match soit de bonne qualité sur le plan défensif. Mais je n'étais pas inquiet."
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Dimitri Payet, Paul Pogba et Samuel Umtiti lors de France - Islande à l'Euro 2016

Crédit: AFP

Deschamps : "Je l’ai mis en difficulté"

Umtiti a connu une fin de match plus mouvementée quand l’entrée en jeu d’Eliaquim Mangala l’a fait glisser axe droit. Mais Deschamps a plaidé coupable : "Je l’ai mis plus en difficulté pour préserver Laurent Koscielny." S’il n’a pas fait valoir ses qualités de relance, l’ancien Lyonnais a, là-aussi, répondu aux consignes de son coach.
Ce n’était pas à lui, pour une première sélection, de prendre en charge ce secteur : "Il fallait faire courir leurs deux attaquants", a-t-il confié dans les couloirs du Stade de France. "On avait comme consigne de faire tourner vite le ballon pour les fatiguer et trouver nos milieux qui ont réussi à écarter le jeu. C’est ce qu’on a travaillé cette semaine." S’il a réussi 100% de ses passes, il a pris très peu de risques dans des transmissions toujours très courtes.
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Samuel Umtiti lors de France-Islande

Crédit: Panoramic

Le débat avec Rami est-il ouvert ?

Sa prestation en demi-teinte suffira-t-elle à ouvrir le débat sur sa titularisation face à l’Allemagne ? Après tout, Adil Rami reste sur une prestation fébrile face à l’Irlande en 8e de finale. En grand compétiteur, Umtiti ne s’est pas caché : "Quand on goûte à une première, on a envie de goûter à une deuxième". "J’aurai des choix à faire mais il reste du temps. Vous saurez jeudi", a expédié Deschamps. Il n’est pas certain qu’Umtiti ait ouvert le débat.
Ce dimanche, la France a encaissé autant de buts que lors des quatre précédents matches (2) et ses premiers dans le jeu. Rami ne dégage par une autorité indiscutable mais sa titularisation permet de placer Laurent Koscielny, le patron incontestable de cette arrière-garde, à son poste de prédilection, à gauche. Deschamps a fait confiance à cette charnière durant six rencontres consécutives. Umtiti n’en a sans doute pas montré assez ce dimanche pour bousculer la hiérarchie.
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Samuel Umtiti à Clairefontaine

Crédit: AFP

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