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Euro 2021 - Presnel Kimpembe : "L'équipe de France fait très peur, mais ça c'est ce qu'il y a sur le papier"

ParAFP

Publié 31/05/2021 à 11:58 GMT+2

EURO 2021 - A deux jours du match amical France-Pays de Galles, Presnel Kimpembe est revenu sur son statut avec les Bleus. Remplaçant en 2018, le défenseur parisien est désormais titulaire avec l'équipe de France. "Je suis quelqu'un d'assez extraverti, qui aime bien aller vers les autres, qui crée des liens", a indiqué le joueur du PSG qui a aussi évoqué le statut des Bleus pour l'Euro.

Même sans Ronaldo, Benzema a-t-il vraiment évolué tactiquement ?

Presnel Kimpembe, vous retrouvez à Clairefontaine vos amis formés au PSG, Kingsley Coman, Mike Maignan et Adrien Rabiot. Il y a dix ans, vous auriez imaginé ça ?
Presnel Kimpembe. : "Je dirais que non. Cela nous arrivait de rigoler avec ça, de déconner en se disant qu'on allait jouer les uns contre les autres ou tous ensemble. Mais on n'y pensait pas forcément. On ne va pas dire que le hasard fait bien les choses mais on a tous travaillé énormément pour en arriver là. C'est important pour nous. Se retrouver dix ans après en sélection, ça montre que la génération 1995-1996 est forte. C'est beau à voir."
Kingsley Coman, vous le considérez comme un frère ?
P.K. : "Bien sûr. Mais Mike et Adrien aussi. On est des hommes et on a vécu la plupart de notre jeunesse ensemble. Mike et Adri, on se connaît depuis qu'on a 12 ou 13 ans. Avec Kingsley, c'est encore un peu plus long : on est ensemble depuis qu'on a 8 ou 9 ans. On a eu la chance de grandir ensemble, d'échanger des moments intimes. On est comme des frères, on se retrouve ici et c'est merveilleux."
Il paraît que vous étiez en colocation avec lui. Il vous faisait à manger ?
P.K. : "(Rires) Oui, c'était un peu comme ça. Il faisait la bouffe et moi j'étais celui qui rangeait, qui faisait un petit peu le ménage. C'était de bons moments. On s'est entraidés et ça nous a emmenés jusqu'ici aujourd'hui."
Gardez-vous toujours des liens ?
P.K. : "On s'appelle souvent, on s'écrit souvent. On a aussi la chance de se voir, on part en vacances ensemble. Et lui, dès qu'il revient à Paris, il passe à la maison !"
Vous avez découvert les équipes de France de jeunes finalement assez tard, en 2015. Est-ce à ce moment-là que votre ambition s'est concrétisée ?
P.K. : "Forcément, quand on y goûte un petit peu... C'est notre passion, même si on ne pense pas toujours tout de suite au monde professionnel et au plus haut niveau. A force de pouvoir les côtoyer au quotidien, on se rend compte qu'il y a peut-être l'opportunité. C'est quelque chose qui est venu au fur et à mesure, mais il fallait engranger de l'expérience et de la confiance pour pouvoir y penser."
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Même sans Ronaldo, Benzema a-t-il vraiment évolué tactiquement ?

Le Mondial 2018, malgré un statut de remplaçant, a-t-il forgé le Presnel Kimpembe d'aujourd'hui ?
P.K. : "Bien sûr. Même si j'étais remplaçant, je pense qu'on a tous notre petite part de responsabilité. Je suis quelqu'un d'assez extraverti, qui aime bien aller vers les autres, qui crée des liens et je pense que mon rôle à ce moment-là, c'était un petit peu ça. Même si comme tout le monde, j'aurais aimé faire davantage, ça m'a appris à grandir, ça a forgé encore plus le mental que j'ai déjà."
Steve Mandanda, je l'appelle tonton
Au PSG, vous êtes le grand frère du vestiaire. Mais en équipe de France, il y a déjà plein de grands frères. Comment gérez-vous cet écart ?
P.K. : "Je ne dirais pas qu'il y a un écart. Chacun sait ce qu'il a à faire et ce qu'il a à dire. Pour être un leader, il n'y a pas d'âge. Mais c'est vrai qu'ici, il faut aussi savoir respecter les statuts de chacun, l'expérience de chacun. Steve (Mandanda), par exemple, c'est un leader de cette équipe, c'est un ancien. Moi, je l'appelle tonton !"
Les caractères de chacun, en équipe de France, sont-ils justement complémentaires ?
P.K. : "Je pense bien. Moi, je mets un petit peu l'ambiance on va dire, quand il y a besoin de faire descendre la pression. Je suis quelqu'un qui aime la pression, qui aime bien quand c'est un peu chaud. Après, il y a des gens comme Hugo (Lloris, ndlr) qui sont un peu plus posés. Quand il va falloir calmer le jeu, il sera là pour nous le dire."
Votre tacle rageur sur Burak Yilmaz en bout de course, en vous blessant sur l'action, est l'image de votre saison. C'est ce genre de geste qui vous fait le plus vibrer ?
P.K. : "Pour un défenseur, ce genre d'action, c'est le summum, le top du top. Tu empêches un but avec plusieurs adversaires en face, alors forcément, c'est ce qui nous fait vibrer, briller. Comme quand un attaquant marque un but. C'est quelque chose de fantastique."
Le trio d'attaquants de l'équipe de France fait-il peur ?
P.K. : "Pas que le trio ! L'équipe de France en elle-même, elle fait très peur. Mais ça, c'est ce qu'il y a sur le papier. Ce sera à nous de montrer notre talent et de montrer aussi ce qu'on vaut sur le terrain."
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