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France - Islande - L'antisèche : Toutes les raisons d'y croire pour les Bleues et Corinne Diacre

Martin Mosnier

Mis à jour 19/07/2022 à 08:26 GMT+2

EURO 2022 – Tenues en échec par l'Islande (1-1) après un match globalement maîtrisé qui a validé l'option Malard pour remplacer Katoto, les Bleues sortent des poules avec le sentiment du devoir accompli. Tout n'a pas été parfait, mais elles abordent leur quart face aux Pays-Bas avec quelques certitudes tout de même. Briser leur plafond de verre semble être un objectif raisonnable. Notre antisèche.

Face aux Pays-Bas, faut-il y croire ? "Les Bleues sont presque favorites"

Le jeu : Dominatrices mais maladroites

Longtemps, il fut bien difficile d'imaginer ce match échapper aux Bleues tant elles ont eu la maîtrise et l'emprise sur la rencontre. Saignantes dès la première minute de jeu avec l'ouverture du score la plus rapide de l'histoire de cet Euro (43 secondes), elles ont connu un léger trou d'air en milieu de première période qui n'a pas eu de conséquences tant l'écart avec les Islandaises semblait difficile à combler pour leurs adversaires. Mais l'interminable temps additionnel et le VAR ont finalement mis fin à la série de 16 victoires consécutives de la bande de Corinne Diacre. Elle pourra regretter son manque de réalisme car la France méritait mieux.

Les joueurs : les promesses de Malard, le cauchemar de Sarr

Les Bleues n'ont pas tout maîtrisé dans ce dernier match de poules. Mais elles peuvent être rassurées : Melvine Malard a parfaitement pris le relais de Marie-Antoinette Katoto en pointe. Entrée en jeu, Ouleymata Sarr a tout raté en provoquant notamment un penalty. D'autres ont laissé passer leur chance, comme Selma Bacha voire Aïssatou Tounkara.
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Sans Katoto, la hiérarchie est désormais claire : "Malard ne s'est pas cachée"

Le facteur x : le VAR

Deux buts refusés aux Bleues, dont un très discutable pour une main de Grace Geyoro, et un penalty très généreux accordé à la toute fin du temps additionnel aux Islandaises : c'est peu de dire que le VAR a dessiné le scénario d'une rencontre qui n'aurait jamais pu échapper à l'équipe de France sans l'intervention de l'arbitrage vidéo.

La stat : championne d'Europe des poules

Depuis 2013, la France est la seule équipe à n'avoir perdu aucun match à l'Euro durant la phase de groupes. Reste maintenant à briser le plafond de verre des quarts de finale.

La décla : Sakina Karchaoui (France)

La coach a mis Malard à la place de Marie (Katoto), elle a un sens du but aussi, on a pleinement confiance en elle, et je suis fière d'elle.

La question : A quoi s'attendre face aux Pays-Bas ?

Ne nous y trompons pas, le nul de lundi a apporté plus de réponses que la victoire face à la Belgique. Le groupe a montré des ressources et, même si l'Islande a arraché un nul en toute fin de match, les Bleues ont réaffirmé leur supériorité. Deux victoires et un nul, six buteuses différentes, beaucoup d'options offensives, un groupe dense : Corinne Diacre a tout un tas de raisons de sortir satisfaite de cette phase de groupes. Les Bleues ont perdu Marie-Antoinette Katoto, leur meilleure joueuse, elles ont gagné ce lundi à Rotherham une alternative crédible avec Melvine Malard. Juste dans le jeu, précise dans la finition, la Lyonnaise a chassé les nuages qui s'amoncelaient depuis quelques jours au-dessus de ses coéquipières.
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20 joueuses utilisées sur 23 : "Pour l'instant, Diacre a tout bon"

Il reste de vraies interrogations notamment sur les coups de pied défensifs où les Bleues sont fragiles, mais l'Italie, la Belgique et l'Islande ont globalement subi les débats face à des Tricolores bien mieux armées. Les Pays-Bas, tenantes du titre, offriront a priori une toute autre opposition même s'ils ont connu des passages à vide (répétition trou d'air) cet été, notamment face à un Portugal sans référence.
Corinne Diacre et ses joueuses ont des certitudes. Notamment dans les couloirs et en attaque. Quand on constate la fébrilité de la défense néerlandaise, souvent très haute sur le terrain et en grande difficulté dans la profondeur, les Bleues ont quelques raisons de croire qu'elles peuvent enfin passer l'obstacle (répétition plafond de verre) des quarts de finale. Diminuées par les blessures et le Covid, les tenantes du titre ont tout à craindre face à cette équipe de France. Vivement samedi !
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