Euro 2024 - Les tops et flops d'Espagne-Allemagne : Olmo en héros, Kroos rate sa sortie

L'Espagne est la première sélection à atteindre les dernier carré de cet Euro 2024 après son succès face à l'Allemagne (2-1 a.p), ce vendredi à Stuttgart. Si Toni Kroos a disputé le dernier match de sa carrière, le désormais ex-milieu de terrain du Real Madrid a été l'auteur d'une vilaine faute sur Pedri en première mi-temps. Lamine Yamal, lui, a été décisif. Voici nos tops et flops.

"C'est le meilleur effectif de l'histoire du Portugal"

Video credit: Eurosport

Les TOPS

Un quart comme on les aime
Il y avait tout : le décorum sublime de la MHPArena de Stuttgart, l'ambiance incandescente derrière la Mannschaft, l'affiche entre deux des équipes les plus séduisantes de l'Euro et des cracks dans tous les sens. Le casting était alléchant et le choc fut au niveau avec deux équipes joueuses et un scénario parfait accouchant d'une prolongation pleine d'occasions franches, de sacrées parades et d'un but quasiment en or pour la Roja (118e). Oui, il y eut des fautes (32, un record dans cet Euro) mais elles traduisaient l'intensité à toute épreuve de ce quart de finale franchement plaisant.
L'intelligence de Yamal
Et de trois. Très attendu durant cet Euro 2024, Lamine Yamal, qui fêtera ses 17 ans (oui, 17 ans) dans une semaine, s'est montré une nouvelle fois décisif en délivrant sa troisième passe décisive dans la compétition. Et le faire à ce stade, en quart de finale et face au pays hôte, c'est loin d'être anodin. Parfaitement décalé par Alvaro Morata sur son côté droit, le Barcelonais a temporisé avant de fixer Raum à l'angle de la surface. Après avoir levé la tête, il a aperçu Dani Olmo, en pleine course, arriver aux 16 mètres. La passe parfaitement calibrée, dans le bon timing, et le joueur de Leipzig a ajusté Manuel Neuer du pied droit pour ouvrir le score à Stuttgart. Yamal, lui, est sorti quelques minutes plus tard (62e) pour laisser sa place à Ferran Torres.
Pedri-Olmo, le faux coup dur
L'Espagne perdue sans Pedri ? Qui a dit ça ? Entré à la place du milieu de terrain du Barça, blessé, en tout début de match, Dani Olmo a été capital dans la victoire in extremis des siens. Déjà buteur, il a délivré en toute fin de la prolongation un centre parfait du droit à Mikel Merino. En suspension entre le point de penalty et les six mètres, ce dernier a alors délivré la Roja (2-1) à quelques secondes des tirs au but. Même si Pedri venait à manquer les demi-finales, l'Espagne est entre de bonnes mains avec Olmo.
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Dani Olmo a deschis scorul în partida dintre Germania și Spania, în sferturile de finală de la EURO 2024

Crédit: Getty Images

Les Flops

Anthony Taylor pas à la hauteur
Ce duel captivant aurait dû prendre une autre tournure dès le début du match. En retard à deux reprises, avec une grosse faute sur Pedri et une semelle horrible sur Yamine Lamal, Toni Kroos n'a pas été averti par Anthony Taylor. L'Allemand a tranquillement terminé son match. Mais le pire est sans doute ailleurs avec un penalty oublié de manière assez étonnante pour une frappe de Jamal Musiala heurtant le bras de Marc Cucurella. Ni l'Anglais ni le VAR n'ont jugé que cette main, manifeste avec le bras qui amplifie la surface du corps, ne valait un coup de sifflet. Les Allemands, eux, risquent de penser tout l'inverse.
Kroos, sortie ratée
La dernière d'une légende… pas au niveau de son héritage. Ce samedi, Toni Kroos a disputé son dernier match professionnel et il l'a débuté complètement à l'envers. Hors de rythme, dépassé par la vitesse des milieux espagnols, le champion du monde 2014 a mis un temps infini à entrer dans son match, restant à flots grâce à la mansuétude de l'arbitre à son égard. Son talent méritait une autre sortie et une autre derrière. Parfois, le football est cruel car dépourvu de sentiments.
Les occasions d'Havertz
Lui aussi n'a pas vraiment été en réussite ce vendredi. Et le public allemand, qui ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec Kai Havertz, s'est souvent agacé... et dépité. Comme lors de cette 82e minute qui aurait pu tout faire basculer. Après une mauvaise relance d'Unai Simon, l'attaquant d'Arsenal, pour le coup plutôt réactif, s'est emparé du ballon pour remonter le terrain. Voyant le gardien espagnol avancé, il a tenté un lob difficile mais dans ses cordes... qui a fini au-dessus. Entre ballons perdus et occasions manquées, le numéro 7 allemand reste un mystère. Quand Niclas Füllkrug est rentré, la donne a changé.

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