Euro 2024 - Morata sur le podium, choc pas si chic, Croatie usée : les tops et flops d'Espagne - Croatie

L'Espagne a facilement dominé la Croatie samedi (3-0) dans ce qui était annoncé comme le premier choc de cet Euro 2024. Mais de choc, il n'y a pas vraiment eu à Berlin, tant les Vatreni ont été dominés. Alvaro Morata est rentré dans un cercle très fermé tandis que Lamine Yamal a marqué l'histoire. Voici nos tops et flops.

La France au-dessus du lot ? Nos favoris de l'Euro

Video credit: Eurosport

Les tops

Morata sur le podium
Cristiano Ronaldo, Michel Platini et… Alvaro Morata. En ouvrant le score lors de cette rencontre, l'attaquant espagnol est devenu le troisième meilleur buteur de l'histoire de l'Euro. Avec sept réalisations, le joueur de l'Atlético de Madrid est revenu à hauteur d'Alan Shearer et d'Antoine Griezmann. Il lui faudra ajouter deux unités à son total pour égaler le légendaire numéro 10 des Bleus. Mais pour cela, il devra se remettre rapidement d'une blessure qui l'a contraint à quitter la pelouse assez tôt (67e).
Ronaldo, lui, apparaît hors de portée, avec 14 pions marqués. Rappelons tout de même que le quintuple Ballon d'Or s'apprête à disputer une sixième grande compétition continentale (25 matches en tout), alors que Platini avait inscrit l'intégralité de ses 9 buts lors d'une seule et même édition, en 1984.
Yamal, 16 ans et déjà le présent
Avant même de toucher son premier ballon, Lamine Yamal a réussi un exploit. Celui de devenir, à 16 ans et 338 jours, le plus jeune joueur de l'histoire à disputer une rencontre de l'Euro. Et celui qui est déjà titulaire indiscutable au Barça a rappelé que la pression, il ne connaît pas. Le gaucher a fait passer de sales moments à Joško Gvardiol, grâce à ses dribbles déroutants et sa gestuelle si particulière.
Surtout, il a présenté sa patte gauche au très grand public, avec un ballon déposé à Dani Carvajal sur le troisième but espagnol (45e+2). Sans un arrêt extraordinaire de Dominik Livakovic, il aurait même inscrit son premier but dans une grande compétition (52e). Le futur de la Roja, c'est lui. Le présent aussi.
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Faut-il s'inquiéter pour les éclopés des Bleus ?

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Pas mal, ce Fabian Ruiz
Les supporters du PSG qui ont suivi cet Espagne - Croatie ont dû se frotter les yeux plus d'une fois. Car le Fabian Ruiz si tendre du club de la capitale a laissé sa place à un milieu de terrain plein de personnalité avec le maillot de la Roja. Passeur décisif sur l'ouverture du score d'Alvaro Morata (29e), l'ancien Napolitain a surtout inscrit ce qui restera certainement comme l'un des buts du tournoi trois minutes plus tard (32e).
A la conclusion d'une action qu'il avait initiée d'un changement d'aile bien senti, Ruiz a enchaîné crochet du gauche, crochet du droit, et frappe croisée du gauche imparable. Un but de très, très grande classe, qui rappelle pourquoi Paris avait payé 22 millions d'euros pour le chiper à Naples, il y a deux ans.
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Fabian Ruiz (Espagne) célèbre son but face à la Croatie, samedi 15 juin. / Euro 2024

Crédit: Getty Images

Les flops

Un choc pas si chic
C'était l'une des affiches les plus attendues de la première journée de la phase de groupes. Parce que l'Espagne avait affiché de nets progrès ces derniers mois, et parce que la Croatie, qui avait pris place sur le podium des deux dernières Coupes du monde, semblait en mesure de garder sa dynamique. Finalement, il n'y a pas véritablement eu match, tant la Roja a été supérieure aux coéquipiers de Luka Modric. En première période comme en seconde, on a même eu droit à quelques longueurs.
La Croatie était usée
Kovacic (30 ans), Brozovic (31 ans), Modric (38 ans). Ce trio de milieu de terrain croate est encore indéboulonnable en 2024. Mais alors qu'il est censé représenter la plus grande force des Vatreni, il n'a pas pesé sur les débats samedi. Comme un symbole, le Madrilène et le Citizen sont sortis en même temps, après seulement 65 minutes de jeu, alors que leur formation "poussait" pour revenir au score.
Ivan Perisic (35 ans), 14 matches en club cette saison après une rupture du ligament croisé, est lui entré en jeu sans peser. La Croatie va devoir trouver des ressources complémentaires à ses leaders toujours indispensables, mais qui ne peuvent plus tout prendre en main.
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Luka Modric et Marcelo Brozovic lors d'Espagne - Croatie

Crédit: Getty Images

Pongracic – Sutalo : ils ont pris l'eau
Sur le papier, ils apparaissaient en points faibles d'un onze croate par ailleurs très costaud. Dans la réalité, Marin Pongracic et Josip Sutalo, les deux hommes qui ont composé la charnière, n'ont pas donné une autre impression. Moins expérimentés et pas habitués à évoluer à un tel niveau, les joueurs de Lecce et de l'Ajax ont été trop naïfs dans l'axe. D'abord en laissant Morata s'échapper plein axe avec un appel à 40 mètres. Ensuite en étant spectateurs du petit festival de Ruiz. Enfin en oubliant Dani Carvajal sur un centre de Lamine Yamal. Aïe.
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