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Malouda, ça ne change pas

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/10/2011 à 14:02 GMT+2

Titulaire face à l’Albanie et la Bosnie, Florent Malouda a une nouvelle fois laissé les observateurs sur leur faim. S’il a marqué contre les Albanais, le joueur de Chelsea n’a pas suffisamment pesé sur le jeu alors que, profitant de l’absence de Ribéry, il évoluait à son poste de prédilection.

Florent Malouda Laurent Blanc

Crédit: AFP

Florent Malouda est désormais l'égal de Michel Platini. Mercredi face à la Bosnie, le milieu de terrain offensif a honoré sa 72e sélection en équipe de France. Un cap symbolique puisqu'il permet au Guyanais de rejoindre l'ancien numéro 10 des Bleus, deuxième meilleur buteur de l'histoire de la sélection (41 buts). On arrêtera là pour la comparaison. S'il a marqué son 7e but chez les Bleus vendredi dernier face à l'Albanie (3-0), le joueur de Chelsea a une nouvelle fois traversé cette parenthèse internationale sur la pointe des pieds. Titulaire lors des deux rencontres, Malouda a trop peu pesé sur le jeu. Sinon au début de la seconde période face à la Bosnie (1-1), mardi. En l'absence de Franck Ribéry, il avait pourtant une énième occasion de marquer son territoire, sur un flanc dont il était privé depuis juin puisque Blanc l'avait "exilé" à droite.
Le souci avec Florent Malouda - titulaire neuf fois sur dix lors des qualifications - vient de ses performances, évidemment, mais aussi et surtout de cette stagnation. L'an passé, à la même époque, on se posait déjà les mêmes questions. A ceci près que le joueur de Chelsea rayonnait avec les Blues (Lire l'article). Entre-temps, Juan Mata est arrivé à Londres et Florent Malouda n'est plus un incontournable. L'an dernier, après le match gagné face au Luxembourg, Laurent Blanc avait eu ces mots pour le Guyanais : "Flo est certainement le meilleur joueur français actuel. Il arrive d'être moins performant avec la sélection. Soyez indulgent. Si on critique à chaque match raté, on ne va plus pouvoir faire de sélection."  Le constat n'est plus d'actualité.
"J'aime être libre"
Avec Florent Malouda, Laurent Blanc et son prédécesseur ont à peu près tout essayé. Le joueur a beaucoup revendiqué. De manière plus subtile que d’autres, il est vrai. A gauche, à droite, en milieu relayeur gauche... L'ancien Lyonnais ne triche pas sur un terrain. Mais ne trouve pas sa place. Il est insaisissable et dézone constamment.  Un coup trop haut, un coup trop bas, une autre fois trop dans l'axe... On n'ira pas jusqu'à dire le Londonien n'en fait qu'à sa tête mais force est de constater que Malouda s'arroge une forme de liberté "autorisée" par ses huit années passées en sélection.
"Dans le football moderne, selon moi, on ne peut pas mettre des joueurs sur des rails. C'est vraiment en fonction de l'équipe et de sa cohérence. Tout ça a été monté en épingle autour de déclarations. Quand je joue à gauche, je bouge souvent à droite ou dans l'axe. J'aime être libre, je bouge beaucoup, et mon volume de jeu est un de mes points forts. Il faut faire confiance à l'inspiration du joueur et le laisser évoluer", se justifiait-il lundi sur le site de la FIFA. Jusqu’ici, Laurent Blanc lui fait confiance. Mais jusqu'à quand ?
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