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ParEurosport

Mis à jour 12/10/2011 à 19:08 GMT+2

L'Euro 2012, c'est dans 240 jours. Qualifiée depuis mardi et son match nul face à la Bosnie (1-1), l'équipe de France et Laurent Blanc vont mettre à profit cette période pour faire avancer le chantier bleu. La page n’est pas blanche mais il y a du travail. Et peu de temps finalement.

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Crédit: Eurosport

HUIT MOIS, DES MATCHES ET UNE LISTE
Avant de s'envoler pour la Pologne où la France devrait installer son camp de base en juin prochain - du côté de Cracovie -, Laurent Blanc a huit mois pour avancer et transformer les Bleus en machine à gagner. Huit mois, c'est beaucoup. Et peu à la fois. Durant ce laps de temps, on va apprendre à quelle sauce la France sera mangée à l'Euro. Pensionnaire du chapeau 3 ou au 4 (en fonction des résultats des barrages), la sélection de Blanc connaitra le menu de son Championnat d'Europe le 2 décembre prochain. Selon toute vraisemblance, le premier tour des Bleus sera difficile. Ou très difficile. Ces huit mois vont aussi être rythmés par deux ou trois rendez-vous amicaux. Le premiers en novembre, face aux Etats-Unis probablement et sans doute un autre adversaire. Le second en Allemagne, le 29 février prochain. L’occasion de découvrir quelques nouvelles têtes, comme l’a laissé entendre Blanc. Ensuite, il sera temps de livrer la liste des 23. Et de tester l'édifice lors des matches de préparation d'avant Euro.
APRES LES PAROLES, LES ACTES
De projet de jeu, il a beaucoup été question depuis la prise de fonctions de Laurent Blanc. Dans les conférences de presse surtout. Sur le terrain, force est de constater que l'on n'a pas vu grand chose, notamment ces derniers mois. La fin justifiant les moyens et les résultats primant sur la manière, le sélectionneur national n'a pu faire avancer le chantier autant qu'il l'aurait souhaité. Il est désormais temps de passer à la vitesse supérieure. Huit mois et deux ou trois matches, c'est peu. Mais c'est ce dont les Bleus vont bénéficier avant l'Euro pour se rapprocher de ce que Blanc souhaite. En substance, un 4-3-3 qui joue au ballon et où l'accent est mis sur le jeu plus que sur le combat. "Ce qu’on veut mettre en place est accepté par les joueurs. Après, il faut le démontrer sur le terrain", a-t-il reconnu après le match face à la Bosnie (1-1). "On est conscient qu’on a de la qualité. On a une équipe pour produire du jeu et pour battre n’importe qui. Le fait que tout ça soit passé, je pense qu’on peut monter d’un level", ajoute Adil Rami. Même si une compétition internationale est un moment particulier où des générations spontanées se sont révélées et ont plutôt bien mené leur barque, débarquer avec quelques certitudes et deux ou trois repères est un luxe dont l'équipe de France ne pourra décemment pas se passer. D'autant que certains adversaires arrivent lancés (Espagne, Allemagne, Pays-Bas).
UNE COLONNE, QUELLES VERTEBRES ?
On dit qu'une équipe qui veut aller loin a besoin d'un grand gardien et d'un grand avant-centre. A ce niveau, l'équipe de France n'a pas à se plaindre avec Hugo Lloris et Karim Benzema aux deux extrémités du pré. Entre les deux hommes, des certitudes et une colonne vertébrale constituée de la paire Mexès - Rami en défense centrale et de M'Vila à la récupération. C'est déjà pas mal. Maintenant, reste à habiller le squelette, notamment dans l'animation où personne n'est encore incontournable. Si Samir Nasri s'est remis dans le sens de la marche face à l'Albanie et n'a pas tremblé au moment d'envoyer les Bleus à l'Euro, on ne peut pas faire du Mancunien un incontournable. Même constat pour Franck Ribéry ou Florent Malouda, régulièrement décevants avec les Bleus.
UNE DYNAMIQUE A ENTRETENIR
Si aborder une compétition avec des certitudes n'a jamais évité les écueils et les gadins cruels, le contraire a rarement payé. L'équipe de France de Laurent Blanc est un peu au milieu du gué. Il est difficile d'être catégorique, dans un sens comme dans un autre. Quoi qu'il en soit, au moment de clore le dossier qualifications et d'ouvrir celui de l'Euro 2012, Laurent Blanc peut se targuer de diriger une équipe qui n'a pas perdu depuis quinze rencontres. Aimé Jacquet, entre sa prise de fonction et 1996, avait poussé jusqu'à trente. L'équipe de France actuelle a également terminé au rang honorifique de deuxième meilleure défense des éliminatoires (derrière l'Italie) avec 4 buts encaissés. Les fondations existent. Reste à monter le toit.
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