Nasri : "Gagner ma place"

S. N. : Je n'ai pas eu le temps de penser aux Bleus. Au départ, je me suis posé des questions car je m'étais cassé la jambe en préparation il y a un an. On m'a vite rassuré. Depuis, j'ai enchaîné quelques matches. Chaque rassemblement a sa vérité. Il y a eu une belle performance de l'équipe de France face à la Bosnie. Trois jours avant, il y avait eu un match délicat en Biélorussie. Il faut donner du crédit à l'équipe qui a joué en Bosnie.

S. N. : Oui, à l'entraînement on joue pour gagner sa place. A moi d'essayer de montrer que je peux jouer dans cette équipe et donner des maux de tête au sélectionneur.

Vous pouvez évoluer dans ce 4-3-3 ?

S. N. : Oui, pas comme une sentinelle devant la défense, c'est sûr, mais comme l'un des deux milieux (relayeurs). J'ai joué comme ça à Arsenal, à Marseille aussi, sous Eric Gerets, avec Benoît Cheyrou. J'ai aussi déjà joué sur les côtés. Ce qui compte, c'est l'animation et les joueurs qui sont sur le terrain. Je me sens plus à l'aise dans l'axe, c'est là que j'ai été formé, mais cela fait deux ans que je joue sur un côté à Arsenal, ça ne me pose pas de problème.

S. N. : Il y a une part de réussite, et la seule chose que le coach m'a dit, c'est de prendre goût à jouer sur un côté. J'ai les qualités pour ça. Il m'a dit qu'il fallait que je comprenne que je devais faire plus d'appels dans le dos des défenseurs pour me retrouver face au but. J'ai la volonté de progresser, de franchir un palier.

S. N. : L'objectif, c'est six points sur les deux matches. Ce n'est pas la Roumanie de l'Euro 2008 car Mutu n'est pas là, mais ça reste costaud. Si l'équipe de France joue sur sa qualité, elle fera un résultat au Stade de France.

S. N. : Chaque joueur est différent dans sa préparation. Certains veulent parler, d'autres écouter de la musique. A Arsenal, quelqu'un est là pour nous. Moi, je ne l'utilise pas, je crois que je lui ai parlé deux fois. Il est surtout là en début de saison. On parle de la saison précédente...