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Valbuena : "Marqué à vie"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/09/2010 à 01:20 GMT+2

Mathieu Valbuena est heureux de retrouver l'équipe de France après une Coupe du monde traumatisante, qui va le "marquer à vie". Le Marseillais assure qu'il se battra pour s'imposer chez les Bleus. La concurrence, il la prend comme "une source de motivation".

FOOTBALL - 2010 - France - Valbuena

Crédit: Reuters

MATHIEU VALBUENA, comment avez-vous vécu cette journée avec Zinédine Zidane ?
M.V. : C'était magnifique. Il a surtout passé du bon temps avec nous. Il a eu un petit discours aussi. Même si les discours ne sont jamais trop longs avec lui, on ne peut être que réceptif. C'était vraiment sympa.
Vous l'aviez déjà rencontré ?
M.V. : Oui, je l'avais rencontré lors des Oscars du foot en 2008. Mais je n'avais pas trop discuté avec lui, et le fait de pouvoir discuter avec lui, quelqu'un qui a marqué l'histoire du football, c'est quelque chose de fort.
Quel était son message ?
M.V. : Surtout de bien vivre ensemble. C'est important. Même si on est en reconstruction et que ça passe avant tout par des victoires. Il faut avoir de la détermination, c'était ça son discours. Il n'a pas été long, mais c'était un ressenti de ce qu'il a vécu et de ce qu'il pense. Il a fait passer un peu de son expérience.
La détermination, c'est ce qu'il vous a manqué en Afrique du Sud ?
M.V. : Oui. Mais il ne nous a pas manqué que ça. Quand on est en équipe de France, quand on porte ce maillot, on doit avoir des valeurs. La détermination, le fait de mouiller le maillot, ce sont des principes forts. C'est ce qui nous a manqué en Afrique du Sud.
Comment peut-on traduire le changement d'ambiance par rapport à Knysna ?
M.V. : Il y a une très bonne ambiance, comme il y avait une bonne ambiance au début de la Coupe du monde. Il y a de nouveaux joueurs, des anciens... C'est sûr que c'est un peu plus jeune. Mais tout le monde est impliqué. J'espère que cela va se traduire face à la Biélorussie. Reconquérir le coeur des Français passe par des performances.
La dernière victoire des Bleus, vous n'y étiez pas pour rien (Valbuena avait marqué le but vainqueur face au Costa Rica (2-1) pour sa première sélection, NDLR). C'est votre meilleur souvenir chez les Bleus ?
M.V. : Oui, c'était un moment fort pour ma première sélection. Je ne pensais pas que la suite serait comme ça, mais j'espère qu'il y aura d'autres souvenirs comme celui-là.
Les joueurs qui n'étaient pas en Afrique du Sud vous posent-ils des questions sur ce qui s'est passé ?
M.V. : Non, on n'en parle pas trop. Ce sont des choses qui nous ont marqué. Je pense qu'elles nous marqueront jusqu'à la fin de notre vie. Mais il faut évacuer et aller de l'avant. On ne peut pas rester là-dessus. On a un groupe de qualité, avec beaucoup de talent.
Les casques, la charte, ce sont des "paillettes" ou y-a-t-il vraiment du changement pour restaurer l'image de l'équipe de France ?
M.V. : L'image était déjà écornée avant l'Afrique du Sud, elle était carrément catastrophique après. Quand on vit en communauté, en stage, il y a des règles de vie à avoir. Il ne faut pas faire n'importe quoi. Ça passe par là aussi.
Marseille a connu un départ difficile, mais vous avez été plutôt bon individuellement. Etes-vous déjà au top ?
M.V. : Non. J'ai repris l'entrainement le 19 juillet, donc j'ai fait une préparation un peu tronquée. Je ne suis pas encore senti super bien physiquement car je ne suis pas au top. Ça revient petit à petit et je commence à retrouver ma condition. Les préparations sont très importantes car elles conditionnent le reste de la saison.
Comment jugez-vous la lutte pour une place à droite dans l'éventuel 4-4-2 de vendredi soir ?
M.V. : J'étais déjà très heureux de retrouver l'équipe de France, c'était très important pour moi. Après avoir connu cette première Coupe du monde un peu dramatique, je suis content de revenir. J'ai toujours fonctionné comme ça : me battre pour y être et m'imposer. Ça ne va pas être facile, mais je mets toutes les chances de mon côté pour y arriver.
Le fait de ne pas avoir été titulaire à Bordeaux peut-il vous désavantager ?
M.V. : Je ne sais pas, ça va dépendre du coach. J'avais joué les trois derniers matches titulaires avec Marseille. Je sais qu'il y a de la concurrence, que ce soit en club ou en sélection. J'y suis confronté tous les ans, ce n'est pas un problème mais une source de motivation. Je vais redoubler d'efforts.
Quel système de jeu vous convient le mieux ?
M.V. : Ça m'est égal. On joue en 4-3-3 avec Didier Deschamps, et ça fait un certain temps qu'on n'a pas changé de système. Je ne peux pas vraiment dire ce que je préfère. Avec Gerets, j'avais joué à tous les postes... (Rires)
Notamment numéro 10...
M.V. : C'est un poste que j'affectionne énormément, mais j'ai aussi joué en pointe, à gauche, à droite. C'est vrai que j'aime jouer derrière les deux attaquants.
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