Football - Joey Barton, ancien joueur de l'OM, condamné à 6 mois de prison avec sursis pour des messages "gravement offensants" sur X

Ce lundi, l'ancien milieu de terrain anglais Joey Barton, passé par l'OM lors de la saison 2012-13, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour des publications de messages "gravement offensants" sur les réseaux sociaux. La peine pourrait se transformer en prison ferme si l'ex-joueur de Manchester City venait à récidiver dans les 18 prochains mois.

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L'ancien Marseillais Joey Barton a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis pour avoir publié des messages "gravement offensants" sur les réseaux sociaux.
La sentence rendue publique lundi par un tribunal de Liverpool se transformerait en condamnation ferme si l'ancien milieu de terrain de 43 ans venait à récidiver dans les dix-huit mois à venir. Le 7 novembre, un jury avait jugé que Barton avait "franchi la limite entre liberté d'expression et délit" dans six publications sur X visant le présentateur britannique Jeremy Vine et deux commentatrices, Lucy Ward et Eni Aluko.
Dans l'une des publications pour lesquelles il a été condamné, à l'occasion d'un match télévisé de Coupe d'Angleterre en janvier 2024 entre Crystal Palace et Everton, il avait qualifié Ward et Aluko de "Fred et Rose West du commentaire footballistique", en allusion à deux des tueurs en série les plus connus de Grande-Bretagne.
Il a également publié un message assimilant Aluko, ancienne internationale anglaise, à "la catégorie des Joseph Staline et Pol Pot", l'accusant d'avoir "assassiné les oreilles de centaines de milliers, voire de millions de fans de football". Le tribunal ne l'a pas condamné pour la comparaison, mais pour l'illustration qui accompagnait son message.
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L'ex-joueur aux 2,5 millions d'abonnés sur X a également été condamné pour une publication dans laquelle il écrivait qu'Aluko, née au Nigeria, n'avait été recrutée qu'au nom de la diversité ethnique. Dans un autre de ses messages, l'ancien Marseillais a établi une analogie entre le présentateur Jeremy Vine et le prédateur sexuel américain Jeffrey Epstein. Joey Barton, relaxé en revanche de six autres chefs d'accusation, avait été libéré sous caution en attendant la sentence rendue lundi.

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