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Une émotion intacte

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/07/2008 à 05:00 GMT+2

1998 restera éternellement ancrée dans les mémoires. Dans un Stade de France ravi de retrouver ses héros, l'équipe recomposée de Jacquet a participé à un match de qualité face au "Reste du monde". Tout en rendant hommage au jeune garçon, disparu dans la m

FRANCE 98 - SELECTION MONDIALE : 3-3
Buts : Zidane (66e), Giuly (88e) et Diomède (92e) pour la France ; Butragueno (25e), Pauleta (70e) et Suker (91e) pour la sélection mondiale.
C'était il y a dix ans déjà. Certains des héros du Mondial-1998 et de leurs prestigieux adversaires ont pris quelques rides, parfois quelques kilos superflus. Mais les souvenirs demeurent éternels. La magie aussi. Car en l'espace d'une soirée, France 98 a offert au stade qui a fait sa gloire, un flash-back ô combien rafraichissant. Notamment car l'actualité du football français, à la sortie d'un Euro 2008 catastrophique, est loin de l'embellie de 1998.
Mais il n'était pas question de penser au présent, ni au futur. Plutôt de se rappeler d'un bonheur passé mais toujours ancré dans les têtes. Même dix ans après. Dix ans, un nombre qui a souvent été cité en ce 12 juillet 2008. Malheureusement pas qu'à des fins heureuses. Car dix ans, c'était aussi l'âge du jeune garçon décédé dans la matinée dans un accident de car alors qu'il devait participer à un match en lever de rideau. Une vibrante minute de silence lui a rendu hommage.
Zidane n'a rien perdu
Malgré l'émotion, les acteurs ont offert un spectacle de qualité, bien au delà des espérances, à la vue des maints rebondissements qui ont accompagné la partie et de prouesses techniques somptueuses, parfois inattendus. Et bien qu'une décennie se soit écoulée, France 98 reste toujours aussi dépendante de Zinedine Zidane. Heureusement pour elle, ce dernier n'a rien perdu de ses prouesses techniques et restait le meilleur point d'appui des Bleus pour aller de l'avant.
Certes, si Zidane est encore affuté, on ne peut pas en dire autant de ses compagnons. Deschamps terminait la partie en marchant, Boghossian se blessait sur un geste acrobatique... Des petits détails qui apportaient un zest de charme à cette rencontre hors du commun. Mais si certains n'ont plus la solidité physique d'antan, d'autres ont encore de beaux restes. A l'image de Lama, auteur de deux interventions de grande classe devant Song (40e) puis Leonardo (55e). Ce dernier étant par ailleurs le seul vaincu de la finale 1998 à avoir fait le déplacement.
Un final rocambolesque
La sélection mondiale de Wenger démarre le mieux la partie, menée par un Zola qui n'a rien perdu de sa vivacité du haut de ses 42 ans et concrétisée par Butragueno, ouvrant la marque sur un service de Kharpin (0-1, 25e). Sous l'impulsion d'un Zidane influent, France 98 réagit progressivement. Et avec l'apport de joueurs encore en activité comme Pires, Trezeguet et Giuly, le meneur de jeu des Bleus trouve des cordes à son arc. Pires lui offre l'égalisation sur un plateau (1-1, 66e) avant d'assister à un une-deux victorieux entre Trezeguet et Giuly (2-2, 89e).
Entre temps, Pauleta plaçait une frappe splendide des 20 mètres sous la lucarne de Charbonnier (1-2, 70e). De quoi rappeler à certains recruteurs que le Portugais n'est pas encore officiellement jeune retraité. En revanche, Suker l'est depuis quelques bonnes années. Et malgré des rondeurs et des cheveux grisonnants, le Croate n'a rien perdu de son talent. Lancé dans un exploit individuel, il crochète trois défenseurs avant d'ajuster Charbonnier d'une balle piquée (2-3, 90e). Dans la foulée, Diomède y ajoute sa dose de folie en expédiant un missile dans les cages gardées par Casagrande (3-3, 90e). Le Stade de France n'en demandait pas tant pour célébrer une ultime fois ses héros.
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