Robin Le Normand avant Real Madrid-Real Sociedad : "Griezmann a été une source d'inspiration pour moi"

Robin Le Normand. : Il y a eu un peu de tristesse par rapport à ce qui s'est passé pendant le match et notamment ce carton rouge en fin de première période (ndlr : pour Brais Mendez) qui a conditionné la rencontre. On a fait la deuxième période qu'il fallait pour espérer plus. Après le Barça a effectué un très bon match. On a vu ce qu'on devait corriger, notamment ce vendredi matin lors de la séance vidéo. J'ai hâte de les affronter à nouveau pour le match retour en Liga (21 mai). C'est un bon apprentissage mais c'est triste d'être éliminé de la Coupe du Roi.

R.LN. : Pour moi, ce n'est pas une satisfaction car on a perdu. Ce n'est pas comme ça que je vois les choses. C'est clair que pour espérer passer, il fallait qu'on soit bons défensivement parce qu'ils ont des joueurs de classe mondiale devant. Je pense qu'on a limité leurs actions offensives mais on a perdu, donc il reste encore du travail.

R.LN. : Quoi qu'il se passe, le Real Madrid est toujours dans le coup. Je me souviens de ce quart de finale de Coupe du Roi 2020, lorsqu'ils sont revenus à 4-3 alors qu'on menait 4-1. Ce sont des grands champions. Mais on sait que si on fait bien les choses, on peut les embêter. J'espère qu'on prendra des points là-bas.

R.LN. : En Liga, peu importe l'attaquant que tu affrontes, il faut que tu montres la meilleure version de toi-même. Maintenant, Karim Benzema, c'est le Ballon d'Or. Il est tellement intelligent dans ses déplacements et adroit devant le but qu'il faudra être très attentif. A nous de faire le maximum pour les gêner offensivement et d'être adroits devant le but pour faire un résultat.

R.LN. : On a un groupe qui se connaît bien. Pour la plupart des joueurs, on est ensemble depuis quatre ans. Les recrues se sont hyper bien intégrées et ont assimilé le style de jeu de notre coach (Imanol Alguacil). Il y a une très bonne énergie dans le vestiaire. Maintenant, il faut continuer sur cette dynamique.

R.LN. : Entre nous, on n'en parle pas vraiment. Mais après, c'est clair que ça serait l'idéal. Je pense que chaque joueur y pense dans un petit coin de sa tête. Maintenant, on est tellement loin de la fin du championnat que c'est trop tôt pour en parler. Il reste 20 matches, c'est tellement de points en jeu. Ce qui est sûr, c'est qu'on travaille dur, que les supporters sont derrière nous et qu'il y a une bonne alchimie. Il faut conserver tout ça. Maintenant, j'espère que vous me reposerez la même question à cinq journées de la fin.

R.LN. : Pas énormément mais après c'est clair que ça fait partie de l'histoire. Par ses résultats mais surtout par le style de jeu qu'il a imposé. Quand on regarde la Real Sociedad, on s'attend toujours à ce qu'il y ait du beau jeu. C'est un grand moment du club qui nous inspire. C'est vers ça qu'il faut tendre. On veut que les supporters soient fiers de nous. On travaille pour ça. Mais après, la Liga est très relevée. Presque dix équipes peuvent prétendre à jouer la Ligue Europa. Après, il ne faut pas manquer d'ambitions car on a un groupe très performant.

R.LN. : Non, mais c'est inspirant. Il a montré que c'était possible. Quand j'étais en équipe réserve ici, j'ai beaucoup pensé à son parcours. Antoine a plus été une source d'inspiration pour moi. Il a joué la Ligue des champions (2013-14) ici et j'espère qu'on y arrivera nous aussi.

R.LN. : Je pense qu'il ne faut pas seulement regarder les derniers matches. C'est une dynamique de trois-quatre ans qui est plutôt bonne. Je suis dans un entourage très sain et avec un coach qui est très exigeant avec moi. Tactiquement, techniquement et physiquement, il me pousse beaucoup pour que je continue de m'améliorer. Aussi, je gagne en expérience et j'ai tiré les enseignements de mes erreurs en match.

R.LN. : Techniquement, j'ai fait de très gros progrès. Mais après, c'est surtout sur le plan tactique où j'ai le plus évolué. Il y a une telle exigence dans le jeu que j'ai dû beaucoup m'améliorer sur ces deux plans.

R.LN. : C'est clair que c'est top. Après, ça nous facilite la vie à nous les défenseurs centraux d'avoir des milieux comme ça. Quand on voit ce que fait David Silva à 37 ans, c'est remarquable. Je pense que notre milieu de terrain n'a rien à envier à ceux des autres équipes du championnat d'Espagne.

R.LN. : Je joue quasiment tous les trois jours ici donc il y a plus de visibilité. Maintenant, j'ai l'impression qu'on me connaît un peu plus en France depuis plusieurs mois. Je ne me suis jamais attardé là-dessus. Ça viendra quand ça viendra. Moi, je suis concentré pour donner la meilleure version de moi-même à la Real Sociedad. Après c'est vrai que beaucoup de gens ne me connaissent pas encore en France et il faut que j'arrive à les toucher.

R.LN. : Je n'y ai jamais trop pensé. Après le foot peut aller très vite mais actuellement, je suis tellement épanoui en Espagne.

R.LN. : C'est clair que ça serait incroyable de jouer la Ligue des champions avec la Real Sociedad par rapport à tout ce qu'on fait jusqu'à présent. Après, il ne faudrait pas juste la jouer, mais faire briller les couleurs du club et montrer une belle image au plus haut niveau. En plus, nous avons beaucoup de qualité au sein de l'équipe.

R.LN. : Les mercatos, ça bouge dans tous les sens et pour le coup, j'ai des gens qui s'en occupent. Je leur fais entièrement confiance. Actuellement, la meilleure option est de continuer à la Real Sociedad. On vit des moments incroyables. Je sens que je progresse et c'est ce qu'il y a de plus important pour un joueur. Maintenant, il faut continuer dans cette dynamique pour être en haut dans les cinq ou six dernières journées et pouvoir viser la C1.

R.LN. : Non, jamais. On peut même aller plus loin : je n'ai jamais rien reçu, même petit pour les sélections des Côtes-d'Armor.

R.LN. : Comme je l'ai souvent dit, la sélection est un objectif. Je travaille dur pour être appelé un jour. Mais le plus important, ce sont les performances en club car cela détermine si tu peux avoir un rôle au sein de la sélection. On verra ce qui arrivera, mais ce n'est pas quelque chose qui me prend la tête.

R.LN. : Ça été dur. Surtout après la blessure de Presnel Kimpembe. Forcément tu y penses car je sortais d'une saison où j'avais bien fait les choses. A ce moment-là, tu te dis pourquoi pas. Mais ce sont les choix de Didier Deschamps et c'est à moi de montrer plus pour être appelé en Bleu. Il y a tellement de joueurs de qualité en sélection, notamment défensivement, que ça me pousse encore plus. C'est comme ça que je le prends en tout cas.

R.LN. : "C'est passé vite car après il fallait se reposer en vue de jouer tous les trois jours à la reprise. Après je ne contrôle pas ce type de décision mais je contrôle ce que je fais sur le terrain et l'énergie que je mets tous les jours pour m'améliorer.

R.LN. : En Espagne, on en a beaucoup parlé. C'est une fierté que les journalistes l'aient évoqué. Je les remercie car il y a aussi énormément de joueurs de qualité dans cette sélection. Mais à l'heure actuelle, je n'y ai pas réfléchi. Maintenant, je suis vraiment concentré avec mon club et ce n'est pas d'actualité pour moi.