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Au tour de Memphis Depay d'être décisif et l'Atlético de Madrid s'en sort devant le Rayo Vallecano

Louis Gilles

Mis à jour 31/01/2024 à 23:37 GMT+1

Longtemps on a cru que l'Atlético de Madrid allait lâcher des points à domicile face au Rayo Vallecano, club de la deuxième partie de classement. Antoine Griezmann, sur le banc au coup d'envoi, n'a pas sauvé les siens mais Memphis Depay a pris le relais en marquant dans les arrêts de jeu (2-1). Les Colchoneros reviennent à hauteur du points du Barça et devant au classement.

Memphis Depay

Crédit: Getty Images

Après le "Fergie time", place au "Cholo Time" ! Malmené pendant 90 minutes par le Rayo Vallecano, l'Atlético de Madrid s'en est remis au talent de passeur d'Antoine Griezmann et à la grinta de Memphis Depay pour arracher un succès précieux devant son public (2-1). Une victoire qui replace les Colchoneros sur le podium, à quatre jours d'un duel brûlant face au Real Madrid (dimanche, 21h).
Avec un onze de départ largement remanié pour ce match en retard de la 20e journée face au 13e de Liga, Diego Simeone a d'abord fait le pari de la jeunesse. Griezmann, De Paul, Koke ou encore Savic étaient sur le banc, laissant leur place aux jeunes Riquelme, Barrios et Vermeeren. Mais les jeunes pousses des Colchoneros ont d'abord eu du mal à déstabiliser leur adversaire.
Bien en place avec un bloc compact en 4-4-2, le Rayo Vallecano n'a que très peu concédé d'occasions, ne craquant que sur un coup de pied arrêté repris victorieusement de la tête par Reinildo (1-0, 35e). Un premier but en Liga pour l'ancien Lillois, qui n'a pas pu être fêté bien longtemps. La faute à une égalisation express des Franjirrojos, magnifiquement éxécutée par Alvaro Garcia à la conclusion d'un mouvement collectif de grande classe (1-1, 42e).

Un tournant nommé Griezmann

Mécontent de la première période de ses hommes, et sûrement contrarié par le succès du Barça un peu plus tôt, Diego Simeone n'a pas attendu pour faire du changement. Avant même l'heure de jeu, Griezmann, Lino et De Paul ont fait leur entrée pour dynamiter le jeu madrilène. Mais sur sa première action, le milieu argentin a bien failli tuer les chances de son équipe.
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Antoine Griezmann

Crédit: Getty Images

Une mauvaise passe interceptée dans une zone à risque, et le buteur Garcia s'est présenté une deuxième fois face à Oblak. Sûrement (trop) galvanisé par son premier but, l'attaquant a tenté un piqué, capté par le gardien slovène (60e). Un premier tournant dans la rencontre.
Le deuxième a eu lieu aux alentours de la 80e minute, quand alors que l'Atlético poussait franchement pour forcer la décision, le Rayo Vallecano a eu deux énormes situations coup sur coup. Mais ni la frappe de Crespo (78e) ni le centre de Chavarria (80e) n'ont réussi à tromper Jan Oblak, et au lieu de ça, l'Atlético a fait ce qu'il sait faire de mieux : faire le mort en attendant le moment opportun pour frapper.
Très remuant dès son entrée et fidèle à lui-même, Antoine Griezmann a attendu le bout du temps réglementaire pour délivrer le ballon qu'il fallait à un Memphis Depay très en jambes, et tueur des espoirs du Rayo (90e, 2-1).

Un derby madrilène plus qu'alléchant

Grâce à cette victoire laborieuse mais ô combien précieuse, l'Atlético de Madrid signe un 28e match consécutif sans défaite à domicile, récupère sa place sur le podium (3e) au nez et à la barbe du Barça, et revient surtout à sept points du Real Madrid. De quoi rendre le derby madrilène de dimanche soir (21h) encore plus alléchant, alors que le dernier affrontement en janvier entre les deux clubs avait donné lieu à un match complètement fou en Supercoupe d'Espagne. On parie que les Colchoneros signeront pour un nouveau dénouement à la dernière minute en leur faveur dimanche, comme ce mercredi soir.
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