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De 0-2 à 3-2 : le Barça signe une remontada pour dominer le Celta Vigo

Maxime Claudel

Mis à jour 23/09/2023 à 23:45 GMT+2

A l'agonie à un quart d'heure de la fin, le FC Barcelone a tout renversé en huit minutes pour s'imposer (3-2) contre le Celta Vigo samedi. Les Blaugrana étaient menés jusqu'à la 81e minute, avant un doublé de Robert Lewandowski et le but de la délivrance de João Cancelo. La formation de Xavi reste invaincue et en tête de Liga. Et elle affirme son caractère à défaut de sa régularité.

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À défaut de nous avoir offert une troisième manita de suite, le FC Barcelone a proposé une… remontada. Complétement absents des débats pendant une bonne partie de la rencontre, et menés 2 à 0 à dix minutes du terme, les Blaugrana sont parvenus à renverser une situation bien mal embarquée (3-2). Alors que Robert Lewandowski a relancé son équipe avec un doublé rapide, Joao Cancelo a plié l’affaire pour écœurer les joueurs du Celta Vigo, impeccables avant de sombrer.
Grâce à cette sixième victoire de suite, toutes compétitions confondues, le Barça grimpe provisoirement à la première place de la Liga en attendant le choc entre le Real Madrid et l’Atlético de Madrid dimanche.
Le retour à la réalité a bien failli être rude pour le FC Barcelone, qui restait sur deux démonstrations offensives et, par ricochet, deux matches faciles. Tout le contraire de la réception du Celta Vigo, tout proche de jouer un mauvais tour et qui aura l'occasion de ruminer au regard du scénario de la rencontre.
Effectivement, les hommes de Xavi, récemment prolongé, ont eu toutes les peines du monde à contourner le bloc défensif adverse. Au point qu’il ne s’est pas passé grand-chose offensivement pour João Félix et ses compères. Sans idée concrète, paralysés par un déchet technique étonnant et incapables de mettre un soupçon de vitesse dans la construction, les Barcelonais ont livré un visage apathique pendant très, très longtemps.

La remonta après la manita

Et le Celta Vigo en a profité. Alors qu’on s’attendait à voir le club de Rafael Benitez se contenter de défendre, il s’est montré particulièrement intéressant sur les phases de transition. Avec encore plus de réussite, et sans un Marc André ter Stegen impérial (18e, 41e, 71e), la victoire aurait sans doute été en poche sans contestation possible. C’est d’abord Jorgen Strand Larsen qui a surpris tout le monde, en profitant d’un oubli défensif des Catalans (0-1, 19e).
C’est ensuite Anastasios Douvikas qui a permis aux siens de faire le break, lors d’un second acte où on attendait plutôt une réaction du FC Barcelone (0-2, 76e). On pensait alors que les Blaugrana ne s’en remettraient jamais. C’était sans compter leurs incroyables individualités.
Robert Lewandowski a sonné la révolte, avec un petit lob de l’extérieur du pied sur une belle louche de Félix (1-2, 81e). Moins de cinq minutes plus tard, le Polonais était encore à la conclusion d’une action, sur un centre en retrait de Cancelo (2-2, 85e). Et c’est enfin ce même Cancelo qui s’est fendu d’un déplacement intelligent, digne d'un attaquant, pour reprendre au premier poteau un caviar de Gavi (3-2, 89e).
En moins de dix minutes, le FC Barcelone a fait voler en éclat une défense sur laquelle il s’est pourtant cassé les dents sans donner l’impression de pouvoir s’en sortir. Sur le banc, les joueurs du Celta Vigo étaient dépités, et on peut aisément les comprendre.
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