Liga | Le Real Madrid concède le nul face au Betis (1-1) malgré un nouveau but de Bellingham

Petit coup d’arrêt pour le Real Madrid. En déplacement sur la pelouse du Real Betis, les hommes de Carlo Ancelotti n’ont pas pu ramener mieux que le point du match nul, au terme d’un match équilibré (1-1). Jude Bellingham a cru qu’il avait encore une fois enfilé son costume de sauveur, mais Aitor Ruibal lui a répondu avec un missile pour égaliser. Au classement, les Merengue prennent provisoirement un point d’avance sur Gérone, qui pourra prendre les commandes de la Liga en cas de victoire face au FC Barcelone dimanche soir. L'enjeu sera donc de taille.

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L’air de rien, cette rencontre entre le Real Madrid et le Betis avait des allures de petite affiche du championnat espagnol. Cela s’est vu dans la physionomie, avec de bonnes prestations de part et d’autre. Invaincu à domicile cette saison, et même depuis dix journées, le club sévillan a posé de sérieux problèmes aux Madrilènes. Paradoxalement, en dépit des bonnes intentions partagées par les deux clubs, il n’y a pas eu beaucoup d’occasions franches avant la pause. Brahim Diaz aurait quand même ouvert le score sans un hors-jeu de Rodrygo, assez intenable dans son couloir gauche (17e). Et, sans une parade d'Andriy Lunin, cela aurait été Ayoze Pérez (31e).

C’est finalement Jude Bellingham, encore lui, qui a fait trembler les filets en premier. En sollicitant le une-deux avec Diaz, il a pu partir dans le dos de la défense pour contrôler le ballon de la poitrine et enchaîner avec une frappe imparable (0-1, 53e). Son équipe commençait pourtant à s’endormir. Ce douzième but du prodige anglais en Liga aurait pu suffire, mais c’était sans compter l’inspiration de Ruibal. Alors que le défenseur risque de faire des cauchemars de son duel avec Rodrygo, le Real Madrid ne risque pas d’oublier sa sublime frappe du pied droit, synonyme d'égalisation (1-1, 66e).

Derrière, la rencontre aurait pu basculer en faveur du Real ou du Betis, notamment quand une tête d’Isco, naguère Merengue, a heurté le poteau de Lunin, très en réussite (90e). À l’arrivée, personne ne pourra affirmer que le résultat nul est illogique, puisqu'aucune équipe n’a su prendre le dessus sur l’autre. Le Real Madrid, qui a buté comme toute le monde sur la forteresse du Betis mais enchaîne un quatorzième match sans défaite, toutes compétitions confondues, entrouvre néanmoins la porte à Gérone, qui pourra prendre deux longueurs d’avance au terme de la 16e journée.