Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Pep Guardiola vise un titre anglais, mais ne pense pas à une moisson : c'est mauvais pour le mental

ParAFP

Publié 24/02/2018 à 17:15 GMT+1

LEAGUE CUP - Pep Guardiola, qui a l'occasion de décrocher son premier titre avec Manchester City ce dimanche (17h00), face à Arsenal, refuse de penser à une éventuelle moisson de trophées qu'il pourrait entamer cette saison.

Pep Guardiola, le manager de Manchester City, lors d'un match opposant les Citizens à Burnley

Crédit: Getty Images

Pep Guardiola anxieux dimanche à Wembley ? Non, assure l'entraîneur de Manchester City, qui a l'occasion contre Arsenal, ce dimanche (17h30) d'inaugurer son armoire à trophée avec les "Citizens" et de faire un premier pas vers le triplé. Les confortables leaders de la Premier League sont pratiquement champions d'Angleterre avec 16 points d'avance sur leur principal rival, Manchester United, et bien partis pour décrocher une qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions après leur victoire (4-0) à Bâle en huitième aller.
Mais, cette saison, les Mancuniens ont trébuché là où on ne s'y attendait pas. Ils ont en effet été éliminés à la surprise générale par le petit Wigan (D3) la semaine dernière en Coupe d'Angleterre. Il n'y aura donc pas de quadruplé historique, mais dans le "Temple du football", Guardiola aura l'opportunité de faire un nouveau pas vers le triplé. Pas de quoi stresser le technicien espagnol, dont le palmarès anglais reste vierge après une saison et demie à la tête du club.

Guardiola : "Même à Barcelone, je ne m'attendais pas à gagner 14 trophées"

"Quand les gens me posaient des questions sur la possibilité de remporter quatre trophées, je répondais que, bien sûr, nous allions essayer. Mais les grosses équipes, les Liverpool, Arsenal, Manchester United et Chelsea n'ont jamais réussi", a expliqué le Catalan. "Même à Barcelone, quand on a remporté le premier titre en Coupe, je ne m'attendais pas à gagner quatorze trophées en quatre ans. Je suis plus pragmatique", a-t-il ajouté, rappelant au passage son pedigree. "Je crois que dans le football, c'est une grosse erreur de penser à ce qui peut arriver les trois années suivantes. C'est mauvais pour le mental, (...) ça n'a aucun sens", a-t-il asséné.
picture

Politische Parteinahme: Ermittlungen gegen Guardiola

Crédit: Eurosport

Reste que les Citizens, qui enregistreront probablement le retour de Gabriel Jesus, seront les grands favoris face à des Gunners, sixièmes de Premier League, 27 points derrière City. Défaits par le modeste Östersund (2-1) jeudi mais qualifiés tout de même pour les huitièmes de finale de l'Europa League, les Londoniens ne sont pas dans une forme resplendissante et la greffe Aubameyang-Mkhitaryan (pas qualifié pour la rencontre) peine à prendre.
Sauf qu'Arsène Wenger, qui a remporté la Coupe d'Angleterre sept fois, en connait un rayon sur les finales. "D'abord, nous avons le sentiment que nous pouvons le faire, que nous pouvons être bien organisés et saisir toutes les opportunités d'aller de l'avant et de pratiquer notre jeu offensif", a insisté le Français, qui a dit craindre le talent du "décisif" Kevin De Bruyne. "Ils ont tellement de joueurs qu'il faudra arrêter", a prévenu Wenger. "C'est préférable de se concentrer sur l'équipe plutôt que sur un individu en particulier." Face à un City qui a largement dépassé la barre des cent buts cette saison, Arsenal devra en effet éviter les trous d'airs. Ce qu'ils n'ont pas si souvent réussi cette saison.
picture

Kevin De Bruyne avec Raheem Sterling sous les couleurs de Manchester City

Crédit: Getty Images

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité