Celta Vigo - FC Barcelone (2-2) : Avant le PSG, un Barça petit bras

Le Barça avait sans doute déjà la tête au PSG. Avant son quart de finale aller de Ligue des Champions au Parc des Princes, mardi, le club catalan a été accroché sur le terrain du Celta Vigo (2-2), pourtant 18e de Liga. Cette fois, Lionel Messi n'a pas suffi, même s'il vient de passer en revue les 19 clubs du championnat espagnol en marquant successivement contre chacun d'eux avec une nouvelle réalisation en Galice. Dans la course au titre, cela ne changera pas grand chose à l'affaire puisque le club catalan est loin devant avec 13 points d'avance sur le Real, tenu en échec à Saragosse (1-1). Pour le PSG, il y a peut-être un motif d'espoir. Mais les Barcelonais en ont clairement gardé sous la pédale.

Le ton est donné dès le coup d'envoi. Si Victor Valdés est suspendu et Xavi, Puyol et Jordi Alba blessés, David Villa, Andres Iniesta et Sergio Busquets prennent place sur le banc au coup d'envoi aux côtés d'Eric Abidal, de retour dans le groupe. Six absents au total. Et face à une formation qui joue sa survie en Liga, le manque d'automatismes se fait vite sentir avec Batra et Montoya en défense, Song au milieu et Alexis Sanchez et Cristian Tello sur les ailes. Offensivement, le Barça se montre peu inspiré et peine à développer son jeu de passes. Défensivement, il est encore plus fébrile. Si Pinto, remplaçant de Valdés, retarde l'échéance face à Oubiã (28e), il ne peut rien quelques minutes plus tard face à Insa (37e, 1-0).

Heureusement pour le Barça, Messi est bien titulaire, et même capitaine. L'Argentin, qui aurait pu bénéficier d'un penalty (31e), finit par trouver Tello pour l'égalisation (43e, 1-1). Les deux hommes sont les seuls à se mettre en évidence. Ils sont d'ailleurs l'origine du deuxième but barcelonais, Tello se muant cette fois en passeur pour le quadruple Ballon d'Or qui marque au point de penalty son 43e but de la saison en Liga (73e, 2-1). Les Catalans pensent sans doute se diriger vers une victoire tranquille. C'est sans compter sur Oubiña, laissé libre de tout marquage, qui prend encore l'arrière-garde à défaut (88e, 2-2). A trois jours du choc face au PSG, le Barça ne s'est pas vraiment rassuré, surtout défensivement. Mais on peut parier qu'il affichera un tout autre visage à Paris.