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Le Clasico de A à Z

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/04/2011 à 18:33 GMT+2

Chaque mardi et chaque vendredi, un abécédaire du Clasico pour plonger dans la richissime histoire du duel Real Madrid - Barcelone. De A comme Audience à E comme Europe, en passant par Bernabeu et di Stefano, voici le premier numéro de cette série à déguster en petites parts, jusqu'au 3 mai.

Messi Ronaldo Barcelona Real Madrid

Crédit: AFP

. A comme AUDIENCE: Lors du premier Clasico de la saison, en novembre 2010, plus de 600 millions de personnes ont assisté au triomphe du Barça (5-0) face au Real de Mourinho. Un record. En 2010, seules la finale de la Coupe du monde de football et la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Vancouver ont mobilisé un public plus large. Mais ces deux évènements ont lieu tous les quatre ans, pas quatre ou cinq fois dans l'année... C'était la première fois qu'un match de championnat entrait dans le Top 10 des audiences planétaires concernant les évènements sportifs. Le Clasico de novembre 2010 a notamment généré davantage d'audience au niveau mondial que le Super Bowl 2010.
. B comme BERNABEU: Santiago Bernabeu est LE personnage emblématique de l'histoire du Real Madrid. Il a 17 ans quand il porte pour la première fois le maillot de l'équipe première, en 1915. Il en deviendra le capitaine, un buteur incontournable (plus de 200 buts) mais surtout le président, en 1943. Le Real est alors un club en ruines. Il va le reconstruire de A à Z et l'installer au sommet de l'Europe, restant à sa tête jusqu'à sa mort, en 1978. Depuis un demi-siècle, le stade porte son nom. Mais Santiago Bernabeu est aussi un des pionniers de la rivalité entre le club de la capitale et le Barça. Bernabeu n'aimait guère les Catalans et ceux-ci ne manquaient jamais une occasion de lui rappeler son passé militaire dans l'armée franquiste.
. C comme CATALOGNE: Le Barça est un des fleurons de l'identité catalane. Sous Franco, seul le Castillan était considéré comme langue officielle. Lorsque le Camp Nou fut inauguré en 1957, il était un des rares lieux publics où les gens, sans crainte, ne s'exprimaient qu'en catalan. Mais Franco, qui avait interdit les symboles catalans, n'osa jamais s'en prendre au Barça, de peur de déclencher des émeutes. Résultat, le club de football est devenu le symbole de la non-soumission de toute une région au pouvoir central. La rivalité entre le Barça et le Real puise aussi sa source dans celle qui oppose à la Catalogne à la Castille. Manuel Vasquez Montalbán, célèbre romancier et journaliste catalan, avait écrit un jour: "Le Barça est le bras armé d'un peuple qui n'a pas d'armée". Et la devise du FCB, "mes que un club" ("plus qu'un club") traduit bien son importance en Catalogne.
. D comme DI STEFANO: Si l'histoire des Clacicos est bien plus ancienne, la rivalité entre ces deux institutions du football espagnol a pris sa véritable dimension avec un homme: Alfredo Di Stefano. Il y a un avant et un après Di Stefano dans les relations entre le Real et le Barça. Au début des années 50, le prodige argentin est courtisé par les deux clubs. Lorsqu'il quitte son pays en 1953, c'est pour endosser le maillot du FC Barcelone, avec lequel il a signé un pré-contrat. Mais après un imbroglio dont les deux parties contestent aujourd'hui encore certains éléments clés, c'est finalement avec le Real que s'engage Di Stefano, ouvrant ainsi la période la plus glorieuse de l'histoire du Real. Di Stefano est par ailleurs le recordman des buteurs du Clasico, avec 18 réalisations, soit trois de plus que Raul. Il finira par rejoindre Barcelone, à 38 ans, mais pour jouer avec... l'Espanyol.
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Stefano

Crédit: From Official Website

. E comme EUROPE: Sur ce terrain-là, le Real possède un net avantage, surtout si on prend en compte l'épreuve reine. Avec neuf victoires en Ligue des champions, le club castillan compte trois fois plus de C1 que son grand rival. Sur les 20 dernières éditions toutefois, Real et Barça sont à égalité (3-3). Le Real possède également deux Coupes de l'UEFA à son actif, mais les Catalans, eux, ont remporté à la fois la C2 (à quatre reprises), et la C3 (du temps de la Coupe des villes de foire). Il y a surtout un fait dont les Barcelonais sont fiers: ce sont eux qui ont mis fin à l'hégémonie du Real sur la scène européenne. Vainqueur des cinq premières éditions de la Coupe des champions (de 1956 à 1960), le Real a vu son règne s'achever en 1961, en étant éliminé dès les huitièmes de finale par... Barcelone. Après deux confrontations au début des années 60, les deux clubs ont attendu 40 ans pour se retrouver en Coupe d'Europe. C'était en 2002, en demi-finales de Ligue des champions. Avec une qualification facile du Real à la clé (2-0, 1-1)
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