Monaco, MLS, Qatar, Barça : 4 pistes pour le futur de Puyol

Le 1er juillet 2014, Carles Puyol ne sera plus un joueur du FC Barcelone et il lui faudra bien rebondir. À 35 ans, le défenseur central aux 391 matches de Liga et 119 de Ligue des champions a décidé qu’il était temps pour lui de quitter son club formateur avec lequel il a débuté en 1999. Six titres de champions d’Espagne, trois Ligue des champions, deux Coupe du Roi, celui qui avait succédé à Phillip Cocu en tant que capitaine en 2004 a tout gagné sous le maillot Blaugrana. Alors forcément, quand un monument de ce calibre annonce son départ, les spéculations sur son avenir sont légion. Europe, Etats-Unis, Qatar ou… Barcelone, nous avons listé les quatre pistes qui pourraient intéresser l’international espagnol.

En quinze ans de carrière professionnelle, Carles Puyol n’a rien connu d’autre que l’Europe. Sa présence sur un terrain en compétition officielle hors du Vieux continent se limite à deux Coupes du monde avec l’Espagne (2002, 2010) et trois Coupes du monde des clubs avec le Barça (2006, 2009, 2011). Alors, à l’heure de quitter son club de toujours, pourquoi ne pas tenter sa chance chez un autre grand d’Europe ? Si la piste le conduisant au Milan AC l’été dernier a pris du plomb dans l’aile – le vice-président du club Rossoneri Adriano Galliani le jugeant « trop vieux » – Puyol pourrait trouver une porte de sortie en Ligue 1, à Monaco selon le quotidien espagnol Marca. Le défenseur central y retrouverait Eric Abidal avec lequel il a évolué sous les couleurs du Barça entre 2007 et 2013, et pourrait arriver sur le Rocher en compagnie de Victor Valdès, en fin de contrat avec Barcelone et pressenti à Monaco pour la saison prochaine.

Notre avis : Miné par les blessures depuis plusieurs saisons, Carles Puyol aura toutes les peines du monde à s’imposer dans un autre club de haut niveau européen.

La Major League Soccer attire de plus en plus de joueurs européens en fin de carrière. La loi du « joueur désigné », instaurée en 2007 et permettant à chaque franchise d’offrir à un maximum de trois joueurs un salaire illimité, a initié cette nouvelle mode dont David Beckham a été le porte-drapeau. Une tendance à laquelle n’ont pas échappé les joueurs du Barça. Carles Puyol pourrait suivre l’exemple de Thierry Henry et Rafael Marquez, partis de Catalogne en 2010 pour rejoindre les New York Red Bulls. Une piste d’autant plus crédible qu’il pourrait y retrouver rapidement un autre cadre du FC Barcelone en la personne de Xavi, annoncé sur le départ vers New York à la fin de la saison.

Notre avis : Nouvelle aventure, moins éprouvante mais toujours très pro, le challenge américain pourrait intéresser Puyol.

L’exemple de Raul pourrait-il donner des idées au capitaine du Barça ? D’abord parti en direction de l’Allemagne et Schalke, l’attaquant emblématique du Real Madrid entre 1994 et 2010 s’est ensuite envolé en direction du Qatar où il s’est engagé en 2012 avec le club d’Al Saad pour un salaire estimé entre 3 et 4 millions d’euros par saison. Un plan de carrière dont Puyol a peut-être discuté avec son ancien entraîneur Pep Guardiola, lui aussi parti au Qatar à la fin de sa carrière de joueur.

Notre avis : Les clubs du Golfe sont parmi les mieux disposés à prendre en charge les émoluments de Puyol (5 millions d’euros par an).

"J’ai besoin de me reposer." Le message de Carles Puyol au moment d’annoncer son départ est on ne peut plus clair. Le défenseur de 35 ans ne veut pas prendre de décision trop rapidement sur les suites à donner à sa carrière. Surtout que son genou, qui le fait souffrir depuis plusieurs saisons, n’est toujours pas remis à 100%. S’il décidait d’arrêter, un poste lui est déjà promis au sein de l’encadrement du FC Barcelone. Lors d’une interview sur TV3, le nouveau président du Barça Josep Maria Bartomeu a reconnu qu’il aimerait voir son joueur encadrer les jeunes pousses du club.

Notre avis : Si les problèmes physiques qu’il a rencontrés depuis quatre ans le conduisaient à stopper sa carrière dès cet été, Puyol a une voie toute tracée à Barcelone. Sinon, ce ne sera que partie remise.