Villarreal - Real Madrid (2-2) : Bale et Ronaldo n'ont pas suffi

Premier coup d’arrêt pour le Real Madrid. Les Merengue ont lâché leurs premiers points en Liga samedi en concédant le nul sur la pelouse de Villarreal (2-2). Pour leur première association, Gareth Bale et Cristiano Ronaldo y sont chacun allés de leur but. Mais cela n’a pas suffi aux hommes de Carlo Ancelotti pour venir à bout du promu, toujours aussi surprenant dans cette entame de championnat. Cani et Giovani Dos Santos ont permis au sous-marin jaune d’accrocher un point mérité et de rester à hauteur de son adversaire du soir, avec dix points au compteur. Soit deux de moins que le Barça et l’Atlético Madrid, le nouveau duo de tête.

Les Madrilènes ne feront pas la fine bouche au vu de la physionomie d’une rencontre hyper rythmée qu’ils n’ont jamais maîtrisée. Disposés comme prévu dans un 4-2-3-1 avec Bale dans le couloir droit, les Merengue ont mis le temps avant de trouver leurs marques. Ils ont souffert comme rarement au cours de la première demi-heure. Mais Diego Lopez a repoussé l’échéance (6e, 12e) avant que Cani ne trompe enfin le gardien du Real (20e). Ce dernier a encore été contraint à l’exploit devant Javier Aquino pour laisser son équipe dans le match (28e). Et celui qui s’est chargé de relancer pour de bon la Casa Blanca, c’est Bale. D’un geste de pur avant-centre, le Gallois a coupé la trajectoire d’un centre de Dani Carvajal pour fêter son arrivée en Liga (38e).

Diego Lopez, le vrai héros de la soirée

Particulièrement actif dans son couloir, Bale a ainsi relancé le Real, qui semblait alors avoir fait le plus dur. Le deuxième but très chanceux de Cristiano Ronaldo, sur un double contact improbable, est venu confirmer cette impression, quelques instants après la sortie d’un Bale cramé physiquement (64e). C’était sans compter sur la farouche volonté de Villarreal et sur sa capacité à mettre constamment à mal la défense madrilène. A la conclusion d’un énième festival de Cani, Giovani a récompensé les siens (70e). Et Diego Lopez a même évité le pire devant l’inévitable Cani (80e). Le vrai héros de la soirée dans les rangs merengue, il est là. Pendant ce temps-là, Iker Casillas faisait la moue sur le banc. Mardi, ce sera à son tour de marquer des points en Ligue des champions contre Galatasaray. En tout cas, c’est tout ce qu’il espère.