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Barcelone : Comme d’autres avant lui, Paul Pogba est devenu une promesse électorale

Lucile Alard

Mis à jour 30/06/2015 à 15:55 GMT+2

MERCATO - Entre le transfert désiré de Pogba et la course à la présidence, l’actualité est chargée du côté du FC Barcelone. Et les deux sont de plus en plus liés. Une habitude en Espagne.

Paul Pogba a ouvert le score pour la Juventus face au Chievo Vérone.

Crédit: AFP

Paul Pogba est devenu une promesse. Celle de deux hommes en plein lutte pour devenir le boss du FC Barcelone. Le Barça aura beau rencontrer la Juventus mercredi pour évoquer le transfert du joueur, promettre 90 millions d’euros, rien ne se débloquera avant le 18 juillet 2015. Ce jour-là, les socios éliront le nouvel homme fort blaugrana et les deux favoris pour le poste espèrent tous les deux l’arrivée de Pogba.
Premier concerné, Joan Laporta. L’ancien président du Barça (2003-2010) a clairement annoncé qu’il ferait signer Pogba en cas d’élection. Il n’a d’ailleurs pas hésité à mettre en avant ses liens avec l’agent du Français, Mino Raiola. "La clé du transfert, c'est Mino Raiola. J'ai une très bonne relation avec lui et je crois que si je suis président, Pogba jouera au Barça", a-t-il déclaré à Cadena Cope. Son rival, Josep Mario Bartomeu l’a aussi mis sur sa liste d’achats sans faire une promesse aussi claire.

Les précédents Beckham et Figo

Promettre un gros joueur pour devenir président, l’habitude est ancrée à Barcelone et au Real en raison du système d’élections par les socios. Il faut séduire la base électorale et quoi de mieux qu’une recrue phare pour cela ? Elu en 2003, Laporta avait fait une annonce aux milliers de propriétaires du club quelques jours avant l’élection : David Beckham était d’accord pour rejoindre la Catalogne. Un immense camouflet pour l’avocat puisque non seulement le joueur n’avait pas signé mais filé... au Real Madrid. L’arrivée de Ronaldinho avait mis du baume sur cette claque retentissante et les résultats sportifs avaient relégué au second plan l’échec initial de Laporta.
Le meilleur exemple en la matière reste Florentino Perez, l’actuel patron du Real. Candidat en 2000 à la présidence, il annonce l’arrivée de Luis Figo qui évolue alors à Barcelone. Elu, il tient sa promesse et fait venir le joueur pour une somme record à l’époque (60 millions d’euros).  Une des plus grandes trahisons du championnat espagnol. Son successeur,  Ramon Caldéron, connaît moins de réussite. En 2006, il promet Kaka et Cristiano Ronaldo. Il échoue sur toute la ligne. Son mandat débute mal.
D’autant plus frustrant que Perez fait signer Kaka 8 jours après sa réélection de 2009. Cristiano Ronaldo, lui aussi, débarque au cours de l’été. Cerise sur le gâteau : un petit jeune nommé Karim Benzema débarque également. Un exemple à suivre pour Bartomeu et Laporta ? Quel que soit l’élu du 18 juillet, sécuriser la venue de Pogba pour l’été 2016 sera une excellente nouvelle pour le début de son mandat.
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FOOTBALL - 2011/2012 - Real Madrid-Espanyol - Cristiano Ronaldo - Kaka

Crédit: AFP

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