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Cristiano "Ronaldo, un ivrogne" chante le Barça, la Ligue espagnole choisit de s'en saisir

Glenn Ceillier

Mis à jour 17/02/2015 à 17:49 GMT+1

La Ligue espagnole a décidé d’agir après les chants d'un groupe de supporters du FC Barcelone envers Cristiano Ronaldo. Dimanche, ce groupe a entonné un chant où il s'est moqué de CR7 en le traitant "poivrot".

Des supporters du FC Barcelone au Camp Nou

Crédit: AFP

L'affaire aurait pu passer inaperçue. Mais pas en Espagne et encore moins quand il s'agit d'un joueur aussi emblématique que Cristiano Ronaldo. Du coup, la Ligue espagnole a choisi de porter plainte devant la commission antiviolence et le comité de compétition. Pourquoi ? Car des supporters du FC Barcelone ont entonné un chant pour se moquer de CR7 dimanche au Camp Nou lors de Barça-Levante (5-0). Ils l'ont traité… d'alcoolique.
Comme l'explique le communiqué de la LFP,  les faits ont commencé à la 65e minute. "Le groupe de supporters connu sous le nom d'Almogavers a commencé à chanter 'C'est un poivrot. Cristiano est un ivrogne’", est-il écrit dans la note. Une référence à la fête organisée par Cristiano Ronaldo pour son anniversaire. Cette soirée a fait du bruit en Espagne puisqu'elle a eu lieu juste après la claque reçue par le Real Madrid dans le derby contre l’Atlético (4-0). Visiblement, le chant du groupe Almogavers, qui n'a pas été repris par le reste des supporters du Camp Nou, n'a pas plu à la Ligue espagnole, qui ne compte pas laisser passer.
Une forme de "violence symbolique"
S'il y a des insultes plus virulentes dans les stades, cette affaire permet aussi à la Ligue d'envoyer un message. Le président de LFP Javier Tebas, mais aussi le gouvernement espagnol, cherchent à lutter contre la violence, le racisme, la xénophobie et l'intolérance dans le sport. Et donc contre les chants insultants, qui constituent une forme de "violence symbolique", qui peut amener à "des violences physiques".
Etant donné la nature du chant, le FC Barcelone ne devrait cependant pas risquer grand-chose. Surtout quand on se rappelle la gestion de cas récents en Espagne. La saison dernière, la Fédération espagnole (RFEF) n'avait ainsi condamné Villarreal qu'à 12 000 euros d'amende suite au jet de banane d'un de ses supporters à Daniel Alves, le défenseur brésilien du Barça…
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