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Liga : Ramos et Modric, les deux qu'attendent avec impatience Ancelotti et le Real

Vincent Bregevin

Mis à jour 14/03/2015 à 23:46 GMT+1

En difficulté, le Real Madrid de Carlo Ancelotti compte sur les retours de Sergio Ramos et Luka Modric pour rebondir dimanche face à Levante (21 heures).

Sergio Ramos et Luka Modric, lors du match Real-Barça en mars 2013.

Crédit: AFP

Le Real Madrid a besoin d'air. Sifflé par son public mardi après la défaite face à Schalke 04 (3-4), malgré la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, et désormais deuxième de Liga derrière le Barça, le club merengue a impérativement besoin d'une victoire dimanche face à Levante (21h00) pour retrouver un peu de sérénité. Carlo Ancelotti, bien que conforté dans ses fonctions par Florentino Perez, en a besoin lui aussi. Et dans cette optique, l'entraîneur merengue peut se réjouir du retour de deux éléments clés de son équipe : Sergio Ramos et Luka Modric.

Ramos, la caution solidité

Le Real Madrid a beaucoup souffert en l'absence de Sergio Ramos, blessé le 4 février dernier lors de la victoire face à Séville (2-1). Sans son défenseur de référence, le club merengue présente un bilan mitigé de trois victoires, un nul et trois défaites. Son talent a fait défaut aux Madrilènes, mais aussi son état d'esprit. Sergio Ramos est le guide indispensable au Real dans la difficulté, et c'est surtout cette faculté à fédérer les troupes derrière lui qui a manqué à la formation de Carlo Ancelotti ces dernières semaines. C'est en tout cas ce que l'Italien a laissé entendre en conférence de presse.
Il a de la personnalité, de la qualité et du caractère. Tout le monde est content de le voir de retour.
La défense du Real, en particulier. Sans Sergio Ramos, elle a volé en éclat à deux reprises, concédant quatre buts face à l'Atlético (4-0) et contre Schalke 04 en 8e de finale retour de la Ligue des champions mardi (3-4). Même si elle a aussi préservé son but inviolé à trois reprises durant cette période, l'arrière-garde merengue n'a jamais affiché sa solidité habituelle depuis un mois et demi. Le retour de Sergio Ramos était attendu avec impatience à la Maison Blanche pour régler ce problème.
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Sergio Ramos (Real Madrid)

Crédit: Panoramic

Modric, la caution fluidité

C'était l'un des rares motifs de satisfaction pour le public de Santiago-Bernabeu mardi face à Schalke : le retour de Luka Modric, entré peu avant l'heure de jeu à la place de Sami Khedira, après quasiment quatre mois d'absence. Enfin remis d'une blessure à une cuisse, le stratège croate va réintégrer un entrejeu madrilène qui en avait bien besoin. Carlo Ancelotti n'a pas caché que l'absence de l'ancien joueur de Tottenham a considérablement fait défaut à un milieu de terrain dont il est une pièce essentielle. D'autant plus qu'il n'était pas le seul créateur sur le flanc.
Les blessures de joueurs importants comme James ou Modric nous ont affectés. C'est vrai que nous les avons payées cher.
Pour plusieurs raisons. La circulation du ballon dans le milieu du Real n'est plus aussi fluide depuis la blessure de Modric. Aussi parce que Toni Kroos a dû davantage s'époumoner en l'absence du Croate, dont l'abattage et la lecture du jeu adverse sont essentielles à la récupération du ballon pour le club merengue. Au-delà de son apport technique et tactique, Modric va aussi permettre à Ancelotti de disposer d'une option compétitive supplémentaire dans l'entrejeu, et ainsi de pouvoir préserver des joueurs très sollicités comme Kroos. Et donner un peu d'oxygène à un Real à bout de souffle.
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Luka Modric

Crédit: AFP

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