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Liga - 27e journée - Navas, la force tranquille

Jean Canesse

Mis à jour 27/02/2018 à 00:11 GMT+1

LIGA - Alors qu'il doit régulièrement composer avec les rumeurs de l'arrivée d'une concurrence future, Keylor Navas ne semble pas s'en formaliser outre mesure. Le portier du Real Madrid assure et rassure au sein de la Maison Blanche.

Keylor Navas avec le Real en Ligue des champions

Crédit: Getty Images

A 31 ans, Keylor Navas n'est plus le jeune gardien prometteur qui avait fait le bonheur de Levante. Le Costaricien, gardien du Real Madrid depuis quatre ans et titulaire indiscutable depuis deux, est un portier confirmé et reconnu.
Pour autant, il ne se passe pas un mercato sans que le nom d'un éventuel remplaçant ne circule dans la presse espagnole, la dernière fenêtre des transferts ayant fait état des possibles venues de David De Gea (Manchester United), Thibaut Courtois (Chelsea) ou, plus surprenant, de Kepa Arrizabalaga (Athletic Bilbao). Le jeune gardien basque était même tout proche de signer cet hiver - il aurait passé sa visite médicale avec le club de la Maison Blanche selon de nombreux médias ibériques -, mais Zinédine Zidane aurait fait savoir qu'il n'était pas demandeur.
On veut toujours plus
Il faut dire que l'entraîneur français du Real fait partie des admirateurs de Keylor Navas, lui qui a remporté (entre autres) les deux dernières Ligue des champions avec l’ex de Levante dans le but. "Nous avons un grand gardien, très professionnel, très apprécié ici", a-t-il d'ailleurs rappelé lundi en conférence de presse, histoire de nuancer un rien les rumeurs récurrentes qui accompagnent le poste de gardien dans la capitale espagnole. "Il en est arrivé là où il est par le travail, il mérite d'être à cette place", a poursuivi Zizou.
Et pour cause, Keylor Navas a encore rappelé ce week-end ce que Zidane aime tant chez lui : son sérieux et sa concentration. Alors que le score était toujours de 0-0 entre le Real et Alavés (les Merengue l'ont finalement emporté 4-0), le Costaricien s'est montré trois fois décisif dans sa cage devant Sobrino Ruben, Alfonso Pedraza et autre Alexis Ruano. "Je peux comprendre ce qui se dit dans la presse, on veut toujours plus, mais je ne veux pas parler du futur, a renchéri Zidane. Nous sommes satisfaits avec les joueurs que nous avons."
Le discours du coach français n'a rien de surprenant, il fait écho à ses nombreuses prises de parole depuis des mois lors desquelles il n'a eu de cesse de vanter les mérites de son effectif. Navas ne fait logiquement pas exception à la règle, quand bien même il est actuellement exposé médiatiquement.
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Zidane félicite Navas après le sacre du Real Madrid en finale de la Ligue des champions face à la Juventus Turin.

Crédit: Getty Images

Je sais qu'un jour je vais devoir partir
Soutenu par son entraîneur, sûr de sa force, aussi, Navas semble avancer sereinement au Real Madrid. Le titulaire du poste, pour l'instant, c'est lui. Et le Costaricien ne semble pas s'agacer outre-mesure des bruits de couloir précédemment évoqués. "Je suis calme, je sais qu'un jour je vais devoir partir, disait-il ces derniers jours dans Marca. Mais personne ne sait quand."
Selon SkySports, Navas serait même prêt à rester au Real Madrid en tant que gardien numéro 2, ce qu'il avait lui-même laissé entendre à Marca : "Si le club décidait de recruter un gardien pour l'avenir et me mettait en concurrence avec lui, ça ne me dérangerait pas."
En attendant, le Real Madrid ne semble pas trop à plaindre de disposer d'un tel élément en son sein, un élément capable par exemple de sortir deux parades importantes devant Gonzalo Higuain et Miralem Pjanic en finale de C1... alors que le score était toujours vierge. Des performances qui en disent long sur le mental de celui qui est si souvent annoncé sur la sellette.
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Navas et Messi lors de Real - Barça cette saison en Espagne.

Crédit: Getty Images

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