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Ligue 1 - La muraille Donnarumma, l'efficacité de l'OL, la déception Delort... Les tops et flops de la 30e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/04/2023 à 14:42 GMT+2

LIGUE 1 - L'infranchissable Gianluigi Donnarumma, précieux pour le PSG face à Nice, le réalisme de l'Olympique lyonnais, fin de la série noire pour Angers, Andy Delort continue de décevoir avec le FC Nantes, le manque de caractère de Troyes, le nauffrage rennais en seconde période... Retrouvez les tops et flops de la 30e journée de Ligue 1.

"On n’a pas le Mbappé électrique, inspiré, déterminant"

Tops :

  • Angers met fin à son interminable série de défaites
Des tribunes clairsemées, une ex-présidence dans la tourmente… Le contexte était particulièrement tendu pour le SCO d’Angers au moment de recevoir Lille. Totalement perdus en première période, les Angevins se sont parfaitement repris dans le second acte jusqu’à une 84e minute décisive lors de laquelle Halid Sabanovic a suivi une frappe freinée d’Adrien Hunou pour pousser le ballon au fond des filets. Un but salvateur qui est venu offrir un premier succès (1-0) depuis septembre dernier au SCO. Conséquence directe, le record de la plus grande série sans victoire en Ligue 1 détenu par Arles-Avignon depuis la saison 2020-2021 (23 matches) ne sera pas battu par les Angevins.
  • La muraille Donnarumma de retour
Totalement infranchissable. Si le Paris Saint-Germain et son portier Gianluigi Donnarumma avaient eu bien des peines à réaliser des clean sheets ces derniers temps, celui effectué contre l'OGC Nice est un exemple du genre (0-2). Sur 21 tirs tentés, les Aiglons en ont cadré 7, tous sortis de la plus belle des manières par le gardien italien du PSG. Moffi, Pepe à deux reprises, puis Ndayishimiye ont chacun leur tour buté sur le portier parisien qui a certainement réalisé l'une des meilleures prestations de sa saison.
  • L'OL reçu 3 sur 3
Face à Rennes, ce dimanche (3-1), l'Olympique lyonnais s'est réveillé en seconde période pour retourner la situation. En vingt minutes (60e, 68e et 79e), les hommes de Laurent Blanc sont allés chercher un succès. Et les Lyonnais ont marqué trois buts… sur leurs trois tirs cadrés de la rencontre. Une frappe limpide du droit de Corentin Tolisso, une volée d'Alexandre Lacazette et une finition de Bradley Barcola ont suffit pour planter. Un mot donc : efficacité.
  • Reims, cru de caractère
Mené au score pour la troisième fois sous le mandat de Will Still, le Stade de Reims a une nouvelle fois sauvé les meubles, dimanche à Auguste-Delaune contre Brest (1-1). Alors que les Finistériens, en tête après le but précoce de Pierre Lees-Melou (6e), ont eu les occasions de creuser l'écart en première période, les Champenois ont su faire le dos rond, et profiter de leur domination dans le jeu pour revenir en toute fin de partie (Balogun s.p., 90e+2). Revenu d'entre les morts à chaque fois avec Will Still sur le banc rémois, le club de Champagne a, fidèle à sa phylosophie offensive, poussé dans le temps additionnel pour décrocher la victoire sur le fil, quitte à essuyer d'ultimes sueurs froides sur une dernière projection brestoise. Du caractère... et du panache.
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Reims, sur l'égalisation face à Brest.

Crédit: Getty Images

Flops :

  • Fin de série à l'extérieur pour l'OM... au mauvais moment
Après huit victoires consécutives hors de ses terres, l'Olympique de Marseille a brisé sa série à Lorient (0-0). Surtout que d'habitude, le Moustoir réussit particulièrement aux Marseillais. Mais ce dimanche soir, les hommes d'Igor Tudor n'ont pas été inspirés (2 tirs cadrés) et laissent filer deux points, dans le sprint final. De quoi laisser le RC Lens en seul deuxième et gâcher encore une occasion de mettre la pression sur le PSG.
  • Rami et Troyes dépités
En s'inclinant chez eux, face à Clermont (0-2), les joueurs de l'ESTAC se sont enfoncés un peu plus et se dirigent tout droit vers la Ligue 2. Troyes, qui n'a plus gagné depuis le 2 janvier, continue de sombrer. Et le pire, c'est que les réactions sont inexistantes. "Moi je m’en fous, j’ai 38 piges, ma carrière elle est faite. Je ne sais même pas si je suis triste pour les joueurs qui baissent les bras comme ça, pour la suite de leur carrière", a lancé Adil Rami, complètement dépité, au micro de Prime Vidéo.
  • Rennes, 45 minutes puis la catastrophe
En concédant une nouvelle défaite face à l'OL (3-1), le Stade Rennais ne s'est pas rassuré dans la course à l'Europe. Surtout que les hommes de Bruno Genesio avaient bien lancé la rencontre et menaient 1-0 à la mi-temps, avant de sombrer. "On fait une deuxième mi-temps catastrophique. C'est scandaleux et loin des valeurs du Stade Rennais. Aujourd'hui c'est pas un problème de système, c'est un problème d'état d'esprit. On ne peut être qu'inquiets", lâchait Olivier Cloarec, le président du club, énervé au micro de Ouest-France.
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Rennes, face à l'OL.

Crédit: Imago

  • Delort, le charme est définitivement rompu
L'idylle entre Andy Delort et le FC Nantes ne va peut-être jamais voir le jour. Une nouvelle fois emprunté sous le maillot des Canaris, l'international algérien n'a pas pesé sur la défense de l'AS Monaco (2-2), et a dû céder sa place à l'heure de jeu, sous des sifflets nourris du public de La Beaujoire. Un acte de désamour qui a poussé Delort à rentrer directement aux vestiaires, avant de reprendre sa place sur le banc pour la fin du match. Tant sur le terrain qu'en dehors, Delort semble avoir un mal fou à s'intégrer. Cette fois, la fracture paraît définitive.
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