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Qui s'y frotte s'y pique

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/11/2006 à 15:00 GMT+1

Deuxième à 9 points de Lyon, Nancy réussit le meilleur départ de son histoire en prenant le meilleur sur le vice-champion de France Bordeaux (2-1), dimanche. Comme lors d'un passage de témoin. Mais les Lorrains ne s'enflamment pas et parlent toujours de m

Nancy est tout simplement en train de réussir le meilleur début de saison de son histoire, se montrant fidèle à la nouvelle devise du club : "qui s'y frotte s'y pique". Les Lorrains sont à neuf longueurs de Lyon, mais ils n'en finissent pas de surprendre, poursuivant leur marche en avant en essayant une configuration encore différente des précédentes. "Les gens sont parfois surpris, mais je préfère qu'ils le soient, et pas moi à la 25e journée quand mes joueurs n'auront plus de jus parce que c'est toujours les mêmes qui ont joué", expliquait l'entraîneur Pablo Correa.
Un entraîneur sud-américain, un effectif homogène, des succès qui s'appuient d'abord sur le solidité défensive: la recette rappelle celle qui avait mené le Bordeaux de Ricardo vers la Ligue des champions. "Je pense que Nancy a mérité sa victoire" , reconnaissait d'ailleurs le manageur girondin. "Nous allons continuer à travailler. Je pense que l'équipe a montré de bonnes choses. Il nous faut juste retrouver la solidité défensive de l'an dernier" , affirmait le Brésilien, comme un hommage à ses adversaires qui n'ont pris que 7 buts en 12 journées.
"Je prends des risques"
L'entraîneur franco-uruguayen de l'ASNL avait procédé à cinq changements par rapport à l'équipe qui avait battu, trois jours plus tôt en Coupe de l'UEFA, le Wisla Cracovie (2-1). En défense centrale par exemple, il avait laissé sur le banc son défenseur sénégalais Pape Diakhaté, et lancé Sébastien Puygrenier, épargné jeudi. Bon calcul puisque ce dernier a ouvert le score de la tête. "Auparavant, l'ASNL, à la trêve hivernale, avait normalement disputé 20 ou 21 matches. Aujourd'hui, nous en avons joué 17 à deux mois de la coupure", précise Correa.
Il est donc devenu un adepte de la rotation de l'effectif, à la façon du Lille de Claude Puel. "Quand je fais ces changements, je sais que je prends des risques mais cela marche. Et je sais que je devrai me justifier quand cela ne marchera pas" , explique-t-il encore. "Nous avons un groupe de 22, 23 joueurs qui sont tous susceptibles de jouer. C'est ce qui fait notre force cette saison", confirme lui le milieu de terrain Pascal Bérenguer. "Face à Bordeaux, nous avons fait encore preuve de beaucoup de solidarité. C'est bien de remporter des matches comme cela: à la hargne, à la rage", se réjouit le passeur sur le premier but nancéien.
Car on parle toujours de maintien à Nancy. "Ça fait plaisir d'être le dauphin de Lyon mais pour autant, nous n'allons pas faire de triomphalisme. Il faut rester concentré sur notre objectif qui est le maintien. Nous sommes à douze points du premier non relégable et tout va très vite. Si nous avions perdu devant Bordeaux, nous étions dans le ventre mou du Championnat", soulignait le président Jacques Rousselot. "On verra à la 35e journée: si nous sommes au même rang et que je tiens le même discours, vous pourrez dire que je suis à moitié fou. Aujourd'hui, nous n'en sommes qu'au tiers du Championnat", insistait Correa.
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