"Tout n'est pas fini"

E.G : Jusqu'au penalty, je crois que nous étions supérieurs, non seulement dans le jeu mais aussi dans les occasions. Le penalty nous a poussés à trop réfléchir. Et puis nous avons pris le deuxième but avant la mi-temps. Les joueurs sont rentrés au vestiaire avec un coup au moral. C'est pour ça que je suis tout de même content de leur réaction en seconde période. On a réussi à réduire le score mais à la fin on a pris tous les risques du monde et on a perdu finalement 3-1. C'est un match qui aurait pu se terminer sur un autre score mais on doit vivre avec ce résultat. C'est la vie.

L'OM a manqué de réussite dans le dernier geste...

E.G : Pour Mamadou (Niang), sa frappe sur le piquet en première période n'est pas une occasion ratée. Il réalise une belle frappe. Avec un peu de chance, c'est but. Dans un match pareil, il faut tout de même un peu de chance contre une équipe qui nous a pressés très haut. De temps en temps, on a joué trop vite des longs ballons en direction de Brandao. On risquait toujours de perdre le ballon derrière car ils faisaient un bon pressing derrière notre dernière ligne. Avec un peu plus de confiance, on aurait pu sortir un peu plus sur les côtés, balle au pied.

E.G : Le penalty arrive à un moment vraiment bête. A ce moment-là, on était mieux dans le jeu que Lyon. Et on avait eu deux ou trois occasions. Mais malheureusement, il n'y en a aucune qui va dedans.

E.G : Vous étiez beaucoup mieux placé que moi pour voir s'il y avait penalty. Moi, je suis une pauvre bête… La vue que nous avons en tant qu'entraîneur depuis le banc de touche est tellement mauvaise que c'est impossible de dire s'il y avait penalty ou non.

E.G : Non, c'est sûr. On a essayé d'avoir un point. Ça nous aurait permis d'avoir plus d'espoir pour la suite. Mais tout n'est pas encore fini tant que l'on a une possibilité mathématique pour être champion. On va essayer de se battre jusqu'à la fin.

E.G : Absolument. Mais les deux derniers matches bordelais sont compliqués. Peut-être ne vont-ils pas être capables de gagner le prochain. On ne sait jamais. Il faut toujours attendre le prochain match. S'il reste 1% de chance de remporter le titre, il faut y croire.