"Content pour Lucho !"

D.D. : Après l'énorme déception de mardi, c'est bien de s'imposer à domicile face à une équipe qui a prouvé qu'elle n'avait pas volé ses points et qui a beaucoup de qualités. Il fallait rebondir après la défaite en Ligue des champions.

D.D. : Pour nettoyer la tête des joueurs, ce n'est pas évident. Quand vous sortez d'une énorme déception comme celle de mardi, ça laisse forcément des traces. Et puis Montpellier était venu ici avec beaucoup d'audace. On est donc heureux de rentrer à la mi-temps avec trois buts d'avance. Car on a eu un début de match très difficile où Montpellier a eu deux grosses occasions. Après, ça s'est enchaîné et on a relativement bien maîtrisé même si je pense qu'avec la fatigue du match de mardi, on s'est un peu relâché. On aurait dû pouvoir ne pas encaisser ces buts.

D.D. : On a eu du mal à quadriller le terrain. C'est pour ça que j'ai changé notre organisation. On était défaillant, on arrivait en retard et il y avait des décalages qui se créaient. Je voulais une meilleure occupation du terrain et une meilleure animation.

D.D. : D'avoir marqué quatre buts. Car ça n'arrive pas souvent. C'est la première fois de la saison. C'est bien.

D.D. : Oui, mais il n'y avait pas de complexe par rapport à ça. Mes joueurs préfèrent jouer au Vélodrome plutôt qu'à l'extérieur. Comme je l'ai dit pendant notre période de préparation, pour aller au bout de nos ambitions, ça passe par un parcours très très bon à domicile.

D.D. : Je n'avais pas besoin de me rassurer. Si certains peuvent avoir des doutes, pas moi. Je peux me tromper. Mais avec Lucho, il y a un vécu, des stats. C'est juste une question de temps. C'était surtout plus difficile pour lui. Mais s'il n'avait pas fait ce match-là contre Montpellier et s'il n'avait pas été aussi décisif, je l'aurais défendu quand même car je connais son potentiel. Mais ce n'est pas évident de débarquer dans un nouveau club, peu importe le talent et l'expérience. Il est dans un rôle où il a besoin que ses partenaires le connaissent aussi. Je suis content pour lui. Il a été décisif dans ses passes et dans la justesse de son jeu. Il a encore une marge de progression sur le plan athlétique. C'est plutôt positif d'avoir joué trois matches en une semaine après cinq mois d'arrêt. Je pense que beaucoup ont oublié qu'il est resté cinq mois inactif. Il est aussi dans un nouveau pays, il ne parle pas la langue, il doit connaître ses partenaires. Ça fait beaucoup de choses. Je vais remonter longtemps en arrière : Chris Waddle, c'était un "incapable avec un sac sur le dos" ; JPP, c'était "J'en-peux-plus". Je connais tout ça.

D.D. : Je le sors pour que l'on puisse l'applaudir. Pareil pour Mamad (Niang). Je ne voulais pas non plus trop tirer sur la corde avec Lucho.

D.D. : Je ne peux pas tous les faire jouer. J'ai déjà dû faire un changement à la mi-temps avec Taiwo, qui a ressenti une douleur au genou. Dans ces matches-là, j'aimerais faire plaisir à tout le monde. Mais je ne veux pas faire n'importe quoi. Changer pour changer, ça ne m'intéresse pas. Je sais que ce n'est pas facile pour certains qui ne sont pas entrés pour participer à cette rencontre. Mais il y aura des périodes où j'aurai besoin de tout le monde. La concurrence, elle existe à tous les postes.

D.D. : Il y avait un risque par rapport au choc de mardi. On essaye d'être prévoyant et je suis les conseils du staff médical.

D.D. : Oui, même si je préfère que ça soit les joueurs offensifs qui marquent. Car ils sont là pour ça et ça leur donne de la confiance. Au-delà des buts, je m'intéresse davantage à savoir comment ils ont été construits. A part celui de Mamad (Niang), où c'est un exploit individuel, les autres, c'est un jeu au sol rapide et en mouvement. C'est ce que j'aimerais que l'on reproduise le plus souvent possible. Il y a la qualité technique pour le faire mais ça nécessite une meilleure connaissance entre les joueurs.

D.D. : Ce n'est pas le penalty en lui-même qui m'a énervé. Et je l'ai dit à M. Thual : "soit on siffle tous les penaltys, soit on ne les siffle pas". Il y a quinze jours quand un joueur du Mans fait une main dans la surface, on m'a dit qu'il n'y avait pas penalty car c'était l'intention qui primait. Et là ce n'est plus l'intention… Pour expliquer aux joueurs pourquoi on n'a pas sifflé une main là et ici on la siffle… J'ai quand même dit à M. Thual dit que j'espérais qu'ils ne nous manquent pas un but au goal-average… Je souhaiterais une uniformité. Je n'en veux pas à M. Thual ou à un autre arbitre. Mais il faut que les joueurs sachent sur quoi on part !

D.D. : J'ai eu le temps de regarder les buts avant notre match et j'ai surtout vu beaucoup d'erreurs défensives grossières... Mais tant mieux que les équipes soient portées vers l'offensive. Pour les gens qui viennent au stade, c'est mieux. Même si je préfère gagner 2-0 plutôt que 4-2…