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Pelé : "Tourner la page"
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Publié 01/08/2009 à 06:00 GMT+2
Yohann Pelé a quitté son club formateur durant l'intersaison. Pilier du Mans, le portier de 26 ans doit faire ses preuves dans un nouvel environnement, à Toulouse. Pas de quoi, pour autant, l'impressionner. Il compte bien progresser avec les Violets et décrocher une place européenne.
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YOHANN PELE, tout d'abord comment évolue votre blessure à la main droite ?
Y.P. : Normalement. Pour l'instant, je suis toujours plâtré. Le 10 août, je ferai une nouvelle radio de contrôle pour voir si tout est bien consolidé et envisager une reprise. Ce n'est pas forcément évident pour s'intégrer dans un nouveau club d'être blessé quasiment dès son arrivée. Heureusement, j'ai eu droit à trois semaines de vie avec les autres joueurs où j'ai pu apprendre à les connaître. Je me sens bien ici. J'ai été vraiment bien accueilli. Le seul contretemps, c'est cette blessure qui m'empêche d'être à 100%.
Il s'agit de votre premier transfert après dix ans au Mans où vous étiez un vrai cadre. Comment avez-vous vécu ce tournant dans votre carrière ?
Y.P. : Je l'ai relativement bien vécu puisque je m'y étais préparé depuis pas mal de temps. J'avais envie d'autre chose après un très long bail dans le même club. C'est forcément une remise en question. J'arrive avec de gros objectifs que j'espère réaliser. J'avais envie de progresser et il me semble que j'ai fait le bon choix.
Est-ce que la participation à la prochaine Europa Ligue a pesé dans votre choix de club ?
Y.P. : Je n'ai jamais évolué en Coupe d'Europe et je suis impatient de découvrir cette compétition. Mais si je suis là, c'est aussi parce que le TFC sort d'un très bon championnat et qu'il y a de belles choses à faire ici.
On sait que vous étiez en contact avec Bordeaux et Séville durant l'intersaison...
Y.P. : Les transferts, les contacts, c'est une chose. Concrétiser et signer, c'en est une autre. Toulouse a vraiment démontré une grosse envie pour me recruter et cette volonté a influencé mon choix.
L'an dernier Toulouse termine quatrième. Avec quels objectifs abordez-vous le nouvel exercice ?
Y.P. : Il n'y a jamais de vérité dans le football, c'est très difficile de savoir comment ça va se passer. Le groupe a quasiment été conservé dans son intégralité. Pour le moment, ni le coach ni le président ne nous ont fixé des objectifs précis. On s'est dit entre nous que nous avions envie de faire une bonne saison. Tout le monde travaille dans ce sens là. Entre nous, on aimerait faire aussi bien que l'an passé c'est-à-dire décrocher une place européenne.
Contrairement à Marseille ou Lyon, Toulouse a conservé son ossature. Cela peut également constituer un avantage notamment en début de saison...
Y.P. : L'effectif est bien rôdé, c'est un vrai atout. Nous avons un groupe jeune mais de grande qualité et qui est déjà très cohérent. L'effectif a été également bonifié avec quelques recrues de valeur.
Conserver Gignac, c'est aussi un signe fort qui pose les ambitions du club...
Y.P. : C'est certain. C'est un signe fort pour nous mais aussi vis-à-vis de l'extérieur. Nous sommes heureux qu'il reste d'autant que c'est un super gars. C'est un vrai pilier de l'équipe.
Où situez-vous Toulouse dans la hiérarchie nationale ?
Y.P. : Marseille, Lyon et Bordeaux sont devant nous au niveau des effectifs. Sur le terrain, on ne sait jamais ce qui peut se passer. On donnera le maximum et on fera les comptes à la fin de la saison.
La saison dernière, Toulouse présentait la meilleure défense de L1 et Cédric Carrasso a livré une grosse saison. Est-ce que vous ressentez une pression particulière en tant que successeur ?
Y.P. : Non, je ne vais pas me rajouter de la pression avec ce genre de chose. C'est vrai qu'il a fait une très bonne saison mais une page se tourne. C'est à moi d'écrire une nouvelle histoire. Et puis, en tant que gardien, c'est toujours intéressant d'avoir une bonne défense devant soi. J'espère simplement qu'on rééditera la même performance.
Est-ce que, personnellement, vous visez également un retour en équipe de France ?
Y.P. : Je n'ai qu'un objectif : c'est d'être performant avec mon club. Si je dois retourner chez les Bleus, ce ne sera que la conséquence de mes bons matchs avec Toulouse. Je ne pense pas au Mondial pour le moment.
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