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La révolution de velours

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/06/2011 à 18:18 GMT+2

Jean Fernandez a détaillé les raison qui l'ont poussé à opter pour Nancy, mardi en conférence de presse. Le nouvel entraîneur de l'ASNL entend construire sur les bases laissées pas Pablo Correa. "Il n'y aura pas de révolution, simplement des idées nouvelles."

Jean Fernandez

Crédit: Eurosport

Il s'est "senti désiré". Voilà donc pourquoi Jean Fernandez a pris tout le monde à contre-pied en rejoignant Nancy. S'il a décidé de s'asseoir sur le banc de l'ASNL plutôt que sur celui de Lyon, le président Jacques Rousselot "y est pour beaucoup". Mardi, lors de sa première conférence de presse, le successeur de Pablo Correa l'a martelé. Comme pour signifier que son choix était avant tout celui du coeur. "J’ai vraiment ressenti la volonté de me faire venir et je pense que pour un entraîneur, c’est ce qu’il y a de plus important."
Fernandez a "signé deux ans". Mais pour Jacques Rousselot, cet engagement a d'abord valeur de "contrat moral". "On travaille dans l’esprit, dans la durée, a insisté le président lorrain. Toutefois Jean a aussi le droit de choisir. Maintenant, j’oserais dire que c’est presque un contrat à durée indéterminée. Je ne suis pas éternel non plus. Si je peux éviter la recherche d’entraîneur dans le futur, ça me va bien." Avant de s'engager avec "un club qu'il a toujours suivi et apprécié", Fernandez avait "une image très positive" de l'ASNL. "Il y a tout pour réussir : un super président qui me fait confiance, un bon effectif, un public fidèle et des installations de qualité, avec le centre d’entraînement de la Forêt de Haye et, bientôt, un nouveau stade de 32.000 places."
"J’ai vu comment l’équipe pouvait se dessiner"
L'ancien coach de Metz, Sochaux et Marseille explique qu'il "ne vient pas pour tout révolutionner". Il "arrive avec toute (sa) passion et (son) expérience". Et veut construire sur les bases existantes. "Aujourd’hui, il n’y aura pas de révolution, simplement des idées nouvelles, un management différent de celui de Pablo Correa. L’idée, c’est de faire mieux que ce qui a été fait depuis quatre ou cinq ans, même s’il y a eu un travail de qualité fait par Pablo Correa, un travail de fond."
A ses yeux, l'ASNL a tout pour "réussir de belles choses en L1". "Dans ce championnat de France, je pense qu’il n’y a pas une grosse différence entre le dix-septième et une équipe comme Sochaux, qui a fini cinquième", insiste-t-il dans L'Est Républicain. Sa priorité, "c’est de voir l’effectif, préparer le recrutement". "Cette période qui va nous permettre de faire une bonne ou une mauvaise saison. On va se mettre au travail dès cet après-midi. Je connais bien l’effectif, l’équipe, les joueurs qui sont susceptibles de partir, ceux avec lesquels on peut renforcer l’équipe. Je pense qu’il y a déjà une bonne ossature. En fonction des départs, on renforcera l’équipe. Je sais que des joueurs très importants ont eu des bons de sortie. S'ils venaient à partir, on a déjà des idées pour les remplacer. J’ai regardé pas mal de vidéo. J’ai vu comment l’équipe pouvait se dessiner." Fernandez a déjà décelé ses besoins. "L’effectif manque de joueurs de couloir alors qu’il y a beaucoup de milieux axiaux." Le chantier a déjà débuté.
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