Le Paris-SG assure

Le Paris-SG a parfaitement débuté la phase retour du Championnat de France. A l'occasion de la vingtième journée de Ligue 1, le club de la capitale s'est logiquement imposé devant Sochaux (2-1). Une victoire qui s'est dessinée lors d'une première période largement maîtrisée par les joueurs d'Antoine Kombouaré, même si les visiteurs ont réussi à rapidement ouvrir la marque. Sur le premier corner de la partie, Modibo Maïga a repris le ballon de la tête pour le loger au ras du deuxième poteau (0-1, 14e).

Malgré ce coup du sort, drôle de récompense pour la mainmise parisienne, le club de la capitale n'a pas tergiversé. Au contraire, elle a immédiatement réagi en égalisant par l'intermédiaire de son capitaine d'un soir. Servi par une remise de la tête de Camara sur un corner de Nenê, Mamadou Sakho a trouvé le chemin des filets grâce à une frappe puissante du gauche en pivot (1-1, 16e). Quelques instants plus tard, sur une transversale de Nenê, Ludovic Giuly prenait de vitesse Sauget pour se présenter seul face à Cros. Son tir croisé du droit n'a laissé aucune chance au portier sochalien (2-1, 23e). Paris a déroulé pendant quarante-cinq minutes et a bien failli aggraver le score juste avant la pause, sur une frappe enroulée du gauche de Nenê repoussée par le gardien doubiste (41e).

Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre a été bouleversée. Les hommes d'Antoine Kombouaré ont laissé le ballon aux Sochaliens en s'appuyant sur une défense solide pour jouer en contre. Une opération réussie puisque les joueurs de Francis Gillot ne se sont pratiquement pas créés d'occasions. Seul Ideye a inquiété Edel. L'attaquant nigérian a tenté un lob d'un tir enroulé du droit à 30 mètres mais le ballon est passé au-dessus de la transversale (51e).

"Paris est plus fort que nous, c'est une certitude, reconnait l'entraîneur de Sochaux. En deuxième mi-temps, on a bien rétabli l'équilibre, mais on s'est fait manger dans les duels. Leur équipe est beaucoup plus athlétique, performante dans les airs et les contacts, on l'a vu surtout en première mi-temps. Paris a baissé de pied en deuxième mi-temps parce qu'il a fait une première demi-heure intense et que nous on était mieux ensuite." Ce constat lucide servira probablement d'avertissement à Montpellier, prochain adversaire du PSG mardi lors des demi-finales de la Coupe de la Ligue.