Où en sont-ils ?

A 6 millions d'euros, c'est presque cadeau. Successeur désigné de Sidney Govou sur la droite, l'international français (25 ans) est aussi appelé à suppléer ponctuellement Lisandro et Gomis dans l'axe.

Ses trois premières journées : Ses statistiques rennaises le confirment : Briand n'a jamais été un tueur des surfaces. Il ne le sera sans doute jamais. Mais l'international français serait bien inspiré d'ouvrir rapidement son compteur buts pour bonifier son activité incessante sur le front de l'attaque. A Lyon, Puel en a déjà fait un pion essentiel de son système. Que ce soit dans l'axe ou sur un côté. Chez les Bleus, c'est à droite qu'il y a une place à prendre. Discret face à Monaco (0-0), Briand s'est montré nettement plus remuant lors de la défaite lyonnaise à Caen (2-3). C'est lui qui a déposé un centre sur la tête de Gomis pour l'égalisation. Samedi, face à Brest (1-0), Claude Puel a aligné un 4-4-2 et a repositionné Briand dans l'axe. L'ancien Rennais n'a pas marqué. Mais ses appels ont eu le mérite de créer des brèches.

Et maintenant ? A 6 millions d'euros, c'est presque cadeau. Successeur désigné de Sidney Govou sur la droite, l'international français (25 ans) est aussi appelé à suppléer ponctuellement Lisandro et Gomis dans l'axe.

Il a débarqué sur la Canebière flanqué d'une étiquette flatteuse : celle d'un espoir du football espagnol. Pour attirer Cesar Azpilicueta, 21 ans demain et 108 matches de Liga au compteur, l'OM a déboursé 7 millions d'euros. Le club phocéen en a fait le successeur de Laurent Bonnart (30 ans) comme latéral droit.

Ses trois premières journées : Son apport offensif fut indéniable durant les rencontres de préparation. En Ligue 1, ce sont surtout ses approximations défensives et ses tacles à la limite qui ont sauté aux yeux. Face à Caen (1-2), son marquage élastique sur El-Arabi a scellé la victoire bas-normande au Vélodrome. A Valenciennes (2-3), il a été pris de vitesse par Bong sur le troisème but nordiste. Samedi dernier, il a resserré la vis face à Lorient (2-0). Et Marseille a enfin gagné.

Et maintenant ? Si son entente avec Valbuena sur le côté droit est prometteuse, "Azpi" doit d'abord s'évertuer à bloquer son couloir. Dans la philosophie de Deschamps, c'est une priorité. Ses longues touches sont une arme offensive appréciable. Qui mérite d'être davantage exploitée.

Antoine Kombouaré l'a enrôlé pour "débloquer des situations". Nenê et sa patte gauche dévastatrice - 14 buts en Ligue 1 l'an passé - ont rallié la capitale pour combler un vide dans le couloir gauche du PSG.

Ses trois premières journées : Le Brésilien s'est vite fondu dans le 4-4-2 du PSG. Buteur face à Saint-Etienne (3-1), il fut le Parisien le plus dangereux huit jours plus tard, à Lille (0-0). Preuve qu'il n'a pas encore réglé la mire, son coup franc de la dernière seconde a flirté avec la lucarne de Landreau. Dimanche, il jouait juste devant Ceara. Son rendement fut plutôt décevant face à Bordeaux (1-2). Et comme par hasard, Paris s'est incliné pour la première fois de la saison.

Et maintenant ? Nenê n'a pas encore les jambes pour débouler dans son couloir gauche pendant quatre-vingt-dix minutes. Quand ce sera le cas, ses centres millimétrés deviendront des caviars pour le duo Hoarau-Erding.

Ses deux dernières saisons lyonnaises avaient été rythmées par des blessures à répétition. Le PSG a fait un pari en enrôlant Mathieu Bodmer (27 ans) cet été. Trimbalé en défense centrale à l'OL, il a été recruté pour apporter une touche technique à l'entrejeu parisien.

Ses trois premières journées : Ses sorties face à Saint-Etienne (3-1) et à Lille (0-0) avaient laissé entrevoir une complémentarité naissante avec Makelele. Pendant que l'ancien Madrilène endossait le costume de ratisseur en chef devant la défense, l'ancien Lillois s'est évertué à remonter le ballon, à orienter le jeu, à chercher la profondeur, dans un rôle jadis dévolu à Jérémy Clément. Et s'il a souffert dimanche, face à la densité du milieu bordelais, Bodmer a encore fait étalage de sa belle technique.

Et maintenant ? Sous réserve qu'il ne soit pas rattrapé par les pépins physiques, Bodmer a les atouts pour s'imposer comme le patron du milieu parisien. Il doit utiliser davantage son 1,90 m pour faire valoir son jeu de tête.

Parce qu'il était barré par Gyan, Bangoura et Kembo-Ekoko, il a quitté Rennes cet été. Moussa Sow a signé à Lille pour glaner du temps de jeu. Son profil - un alliage de vitesse et de puissance athlétique - offre une corde offensive de plus au LOSC.

Ses trois premiers matches : Au sein d'une attaque en panne sèche, Moussa Sow est le joueur lillois le plus efficace depuis le début de saison. A ses quatre buts inscrits en préparation est venu s'ajouter celui marqué à Rennes (1-1), lors de la première journée. Le seul du Losc en Championnat. Depuis, Sow n'a plus été titularisé.

Et maintenant ? Rudi Garcia a souvent loué "sa capacité à faire des appels en profondeur et à dominer son adversaire corps à corps". Au gré du turnover instauré par l'entraîneur nordiste, Sow aura sa chance. Il aura intérêt à la saisir : à Lille, la concurrence se nomme Hazard, Gervinho, Obraniak, Frau et De Melo.

"Un potentiel énorme." Voilà ce que Jean Tigana disait de Vujadin Savic lorsque le jeune défenseur serbe de 20 ans a quitté l'Etoile Rouge de Belgrade pour signer un contrat de cinq ans à Bordeaux.

Ses trois premiers matches : Les suspensions de Ciani et d'Henrique, conjuguées à la blessure de Planus, ont propulsé Savic dans la peau d'un titulaire à Montpellier (0-1) puis contre Toulouse (1-2). Aux côtés de Fernando ou de Sané, le Serbe n'a pas franchement rassuré. Le retour de Ciani, dimanche, à Paris, l'a relégué sur le banc. Au Parc des Princes, Sané lui a été préféré pour évoluer dans l'axe.

Et maintenant ? A court terme, le retour programmé de Planus semble lui barrer la route en défense centrale, où il doit aussi affronter la concurrence de Ciani, Sané et Henrique. A droite, Savic reste une alternative à Chalmé. Au même titre que Sané. Dans l'esprit de Tigana, le Serbe doit d'abord engranger de l'expérience avant de se glisser dans la peau d'un titulaire. Même si son physique de déménageur (1,94 m, 82 kg) impressionne.