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"Pas la bonne attitude"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/05/2011 à 07:45 GMT+2

Capitaine de l'Olympique Lyonnais hier lors du naufrage à Toulouse (2-0), Hugo Lloris dresse un constat lucide des carences de son équipe. Une fois de plus, le gardien lyonnais, que l'on sent résigné, tire la sonnette d'alarme et place ses partenaires face à leurs responsabilités.

2011 Olympique lyonnais LLoris

Crédit: Reuters

HUGO LLORIS, comment peut-on expliquer un tel non match?
H.L. : Je pense que nous n'avons pas eu la bonne attitude, en tout cas pas digne d'une équipe qui prétend jouer le titre. Au niveau de l'état d'esprit, il y a beaucoup de choses à revoir : il y a eu beaucoup de manques, d'énormes manques même, notamment au niveau de l'agressivité. Durant les trente premières minutes, nous n'avons pas gagné un duel! Dans le football, sans cette agressivité, on ne peut pas faire de grandes choses, surtout face à une bonne équipe et à l'extérieur. Une fois de plus, il va falloir se poser les bonnes questions pour bien finir ce championnat.
Le titre s'est-il définitivement envolé?
H.L. : Ça fait un moment qu'on le répète : le premier objectif, c'est d'assurer cette troisième place synonyme de barrages pour la Ligue des Champions. C'est vraiment important pour nous, joueurs, ainsi que pour le staff, le club et les supporters. On a la chance d'être encore devant mais il faut faire attention car nous n'avons pas de marge d'erreur. Ce soir (hier), on perd mais, en plus, nous n'avons pas la bonne attitude. Il faut se remettre en question. Nous avons une semaine devant nous pour bien travailler et préparer le match contre Marseille.
"L'état d'esprit ne se commande pas : c'est quelque chose que l'on a ou pas"
L'OL a semblé capitulé lors de ce match?
H.L. : Non… Nous avons tous des statuts, la plupart d'entre nous sommes internationaux. On se doit d'avoir un minimum de fierté. Il faut que cela se ressente sur le terrain. On va travailler et encore réfléchir à ce qui ne va pas mais l'état d'esprit ne se commande pas : c'est quelque chose que l'on a ou pas. Quand le mal est collectif, c'est encore plus difficile à gérer. Mais nous avons les clefs des problèmes, ça ne tient qu'à nous.
Comment interprétez-vous les deux cartons rouges (Bastos et Cissokho)?
H.L. : Ce sont des choses qui arrivent. Quand il y a un peu d'excès d'énervement, ça se traduit par des gestes maladroits. Malheureusement, ça va à l'encontre de l'équipe puisqu'ils seront suspendus la semaine prochaine. Il faudra faire sans eux et surtout montrer un tout autre visage face à Marseille et lors des cinq derniers matchs. C'est une question de caractère et de fierté.
Avez-vous l'impression que le groupe n'a pas conscience des enjeux d'une non-qualification pour la prochaine Ligue des Champions?
H.L. : En tout cas, moi j'en ai conscience! J'espère que tout le monde en a conscience! C'est une saison difficile, qui se joue à peu de choses et le classement est très serré. Jusqu'au bout, ça se jouera sur des détails. Il faut faire en sorte qu'ils tournent en notre faveur. Mais ce sera difficile en montrant un visage comme celui de ce soir (hier).
L'OL peut-il lâcher?
H.L. : Non, on ne va pas céder. Comme je l'ai dit, nous avons tous des responsabilités et des statuts, il faut le montrer sur le terrain.
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