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Rennes s'en satisfait

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/12/2010 à 08:00 GMT+1

La dernière fois que Rennes avait pris les commandes de la L1, Frédéric Antonetti avait trouvé à redire. Cette fois, l'entraîneur du Stade Rennais, qui a battu Monaco dans la douleur (1-0), ne boude pas son plaisir. Cette régularité sur les hauteurs du championnat n'est pas pour lui déplaire.

2011 Ligue 1 Rennes Frederic Antonetti

Crédit: AFP

Le Stade Rennais cultive un drôle de paradoxe. Pour la deuxième fois de la saison et après une victoire face à Monaco (1-0) obtenue grâce à un penalty de Victor Hugo Montano, les Bretons se sont emparés de la tête de la Ligue 1 samedi soir. Et pour la deuxième fois, cette conquête du pouvoir intervient à la suite d'un succès étriqué. Le 3 octobre dernier, Frédéric Antonetti était apparu sur les nerfs en conférence de presse alors que ses joueurs venaient de grimper tout en haut du classement au terme d'une prestation loin de répondre à ses attentes contre Toulouse (3-1).
A l'heure d'analyser le succès contre le club de la Principauté, l'entraîneur des Rouge et Noir n'a cette fois pas fait la fine bouche. "Cette victoire était importante, on manquait de fraîcheur, a-t-il soufflé à l'issue du match. Le match de Marseille avait laissé des traces. Je dois souligner le courage, la volonté, l'abnégation de mon équipe et sa solidité. On a été intelligent, on a eu aussi un peu de réussite, il faut le reconnaître, surtout sur les occasions de Park. Mais il n'y a pas de honte. Il faut savoir gérer les matches." Le technicien corse fait référence aux deux opportunités énormes de l'attaquant sud-coréen (32e et 54e) alors que le score était encore de 0-0. Dominateurs pendant une heure, les Monégasques auraient mérité d'ouvrir le score, comme l'a admis à demi-mots Antonetti. "On n'était pas dans un bon jour en première mi-temps. Monaco défendait bien et nous contrariait."
"Il n'y a rien d'acquis"
La partie a basculé en seconde période sur une décision arbitrale litigieuse d'Olivier Thual, qui a désigné le point de penalty pour une main clairement involontaire de Nampalys Mendy. "Le penalty, c'est l'éternel débat. L'arbitre doit considérer qu'il y a centre de Kembo", a constaté le coach rennais. La sentence transformée par Montano (1-0, 64 e) est venue récompenser une dernière demi-heure favorable aux Bretons et leur offrir un succès mérité selon leur entraîneur. "En 2e mi-temps, on a pris le jeu à notre compte, on a monté de niveau et je pense que la victoire est logique par rapport à la 2e mi-temps".
Au terme d'une semaine où les Rennais seront passés par tous les états, d'apathiques à Lorient (2-0) à convaincants à Marseille (0-0), ils retrouvent donc les sommets du championnat, même s'ils profitent avant tout du fait que les quatre premiers n'ont pas joué samedi (Marseille, le PSG et Brest entreront en scène dimanche tandis que Lille-Lorient a été reporté en raison des conditions climatiques). "L'an dernier, on a toujours fait la course derrière les six de devant et on a lâché en plus les huit derniers matches. Mais il n'y a rien d'acquis, simplement, on est régulier." Dans un championnat au ralenti, cette régularité pourrait porter Rennes vers les sommets.
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